Connectez-vous S'inscrire
PRESSAFRIK.COM , L'info dans toute sa diversité (Liberté - Professionnalisme - Crédibilité)

Violation des droits humains en Gambie : les musiciens et lutteurs sénégalais au banc des accusés

Bon nombre de musiciens et lutteurs sénégalais sont responsables de la régression des droits humains en Gambie. C’est du moins ce que dénoncent les gambiens présents au panel de la Coalition pour les Droits Humains en Gambie qui s’est tenu ce jeudi dans les locaux du Centre d’Enseignement à Distance (CED) de Dakar.



Violation des droits humains en Gambie : les musiciens et lutteurs sénégalais au banc des accusés
Les tournées de certains musiciens et lutteurs sénégalais au pays de Yahya Djammeh agacent sérieusement certains citoyens gambiens. Très remontés contre nos stars de la musique et nos champions de l’arène, des gambiens ayant pris part à la conférence de presse qui a pour plan d’action « œuvrer pour la restauration des droits humains en Gambie » s’offusquent de la propagande dont font montre nos artistes et sportifs pour un « dictateur qui foule aux pieds les droits humains » et « torture son peuple », faisant allusion au chef de l’Etat gambien.
 
Amy Sylla, journaliste, écrivaine gambienne en mission au Sénégal n’a pas hésité à cracher sa bile sur les musiciens sénégalais. « Ils viennent en Gambie juste pour chanter le président Djammeh et ensuite rentrer avec tout l’argent du pays », s’indigne l’activiste qui fulmine « on n’a pas besoin de ces chanteurs-là » tout en se gardant de citer de noms.
 
Mme Sylla réputée pour ses positions radicales prises dans l’opposition gambienne tire la sonnette d’alarme sur les difficultés liées à cette entrave aux droits humains en Gambie. Appelant ses frères sénégalais à s’imprégner de la situation de son pays et conviant les gambiens à s’inspirer de la lutte démocratique sénégalaise, notre consœur du quotidien gambien « Foroyaa » (freedom) laisse entendre que la Gambie a plutôt besoin de chanteur de la trempe de Youssou Ndour et de ses chansons comme « Alalou mbolo bouko fowé » (le patrimoine national n’est pas à dilapider).
 
Des gambiens venus de la Gambie, des ressortissants gambiens vivant au Sénégal et des journalistes sénégalais ont répondu présents à ce panel de la Coalition qui compte faire face au président Yahya Djammeh et instaurer les droits humains en Gambie.
 


Jeudi 19 Juillet 2012 - 23:22


div id="taboola-below-article-thumbnails">

Nouveau commentaire :
Facebook Twitter