L'annonce a été faite par les trois organisateurs de l'événement, à savoir les Nations unies, l'Union européenne et les Pays-Bas qui espéraient mobiliser entre 1,7 et 2,2 milliards de dollars pour aider les 13 millions de Congolais dont 4,5 millions de déplacés, selon l'ONU.
La conférence a réuni 528 millions de dollars de promesses de dons, environ un tiers de ce qui était attendu et considéré comme nécessaire par les Nations unies. Le gouvernement congolais a boycotté la conférence car il jugeait que les estimations qui ont servi de base à la réunion étaient surévaluées et donnaient une mauvaise image du pays. Aujourd'hui, Kinshasa entend contrôler la manière dont ces fonds seront utilisés.
« La RDC ne se désolidarise pas de la solidarité internationale. Il n’en est pas question. Nous étions contre le fait d’avoir été exclus dans la détermination des termes de référence de la conférence, mais nous ne sommes pas contre la mobilisation de la solidarité internationale. Il faut qu’on soit au clair sur ce point-là parce que la situation humanitaire en RDC n’est pas moins préoccupante, même s’il y a eu une exagération dans l’évaluation de la situation réelle », a déclaré, à RFI, Léonard She Okitundu, ministre congolais des Affaires étrangères.
A la question de savoir si la RDC allait laisser les humanitaires travailler dans le pays, avec l’argent qui a été mobilisé à Genève, Léonard She Okitundu rappelle que l’argent « mobilisé » est encore au stade de promesses mais au cas où cette somme serait réunie, « encore une fois, on ne peut pas dissocier le gouvernement de la République démocratique du Congo dans la gestion de cette manne. Il faudrait qu’on s’entende sur la manière d’utiliser cette manne qui est perçue de la part des donateurs », a tenu à préciser le ministre congolais des Affaires étrangères.
RFI
La conférence a réuni 528 millions de dollars de promesses de dons, environ un tiers de ce qui était attendu et considéré comme nécessaire par les Nations unies. Le gouvernement congolais a boycotté la conférence car il jugeait que les estimations qui ont servi de base à la réunion étaient surévaluées et donnaient une mauvaise image du pays. Aujourd'hui, Kinshasa entend contrôler la manière dont ces fonds seront utilisés.
« La RDC ne se désolidarise pas de la solidarité internationale. Il n’en est pas question. Nous étions contre le fait d’avoir été exclus dans la détermination des termes de référence de la conférence, mais nous ne sommes pas contre la mobilisation de la solidarité internationale. Il faut qu’on soit au clair sur ce point-là parce que la situation humanitaire en RDC n’est pas moins préoccupante, même s’il y a eu une exagération dans l’évaluation de la situation réelle », a déclaré, à RFI, Léonard She Okitundu, ministre congolais des Affaires étrangères.
A la question de savoir si la RDC allait laisser les humanitaires travailler dans le pays, avec l’argent qui a été mobilisé à Genève, Léonard She Okitundu rappelle que l’argent « mobilisé » est encore au stade de promesses mais au cas où cette somme serait réunie, « encore une fois, on ne peut pas dissocier le gouvernement de la République démocratique du Congo dans la gestion de cette manne. Il faudrait qu’on s’entende sur la manière d’utiliser cette manne qui est perçue de la part des donateurs », a tenu à préciser le ministre congolais des Affaires étrangères.
RFI
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