L'opposition gambienne durcit le ton contre Yahya Jammeh.
Dimanche, les opposants ont annoncé qu'ils déclareront "renégat" le président sortant s'il refusait de céder le pouvoir à la fin de son mandat à Adama Barrow, déclaré vainqueur de la présidentielle.
Le 9 décembre, Yahya Jammeh a rejeté les résultats de l'élection accordant la victoire à l'opposant Adama Barrow, une semaine après avoir reconnu sa défaite.
Le même jour, son parti avait saisi la Cour suprême pour demander l'annulation des résultats du vote.
Or "tout président qui perd sa légitimité constitutionnelle devient un renégat", prévient Halifa Sallah, porte-parole de la coalition d'opposition qui a porté M. Barrow au pouvoir.
Halifa Sallah qui s'exprimait après un discours à la nation de la part de Adama Barrow a précisé que malgré le revirement du président Jammeh, M. Barrow a bien l'intention de prendre le pouvoir à l'expiration du mandat du président sortant.
Le revirement de Yahya Jammeh a exacerbé les inquiétudes de la communauté internationale.
Samedi, les présidents de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) ont fait savoir qu'ils se rendraient à l'investiture de M. Barrow et prendraient "toutes les mesures pour faire respecter les résultats" de l'élection.
Adama Barrow doit prêter serment le 19 janvier 2017 comme le prévoit la constitution gambienne.
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