Li Guangfeng, ici en août 2011. REUTERS/Stringer/Files
Ce procès est devenu celui des privilèges des descendants de l’aristocratie rouge et les autorités ont voulu faire un exemple. Li Guanfeng (autrefois appelé Li Tianyi), passera 10 ans derrière les barreaux pour des faits qui remontent au 17 février dernier. Agé de 17 ans, le jeune homme et quatre de ses amis ont violé une hôtesse de karaoké surnommée Yang dans une chambre d’hôtel d’un quartier universitaire de Pékin. L’un d’entre eux était majeur au moment des faits, il écope de 12 ans de prison, les trois autres de 3 à 4 ans.
La peine est plus sévère pour Li Guangfeng, a expliqué le tribunal, parce qu’il a refusé de plaider coupable. Un verdict qui était aussi très attendu par l’opinion.
Les cadres du Parti ne sont plus au-dessus des lois
Pendant six mois, l’affaire a suscité un intense débat sur les réseaux sociaux autour de l’impunité supposée des enfants de hauts fonctionnaires. Pour ne pas renforcer ce ressentiment à l’égard des officiels, le père du condamné, le général Li Shuangjiang, doyen de la faculté de musique de l’Armée populaire de libération et star des galas de la télévision centrale de Chine avait préféré ne pas apparaître lors de l’audience. Sa mère également, chanteuse célèbre dans l’armée, disait craindre de son côté une justice d’opinion lorsque le tribunal a refusé d’entendre les arguments de la défense, qui a renvoyé la faute sur la victime qualifiée de « fille de bar ». Il a accepté en revanche de considérer que Li était mineur au moment du viol.
Les internautes ont retrouvé une entrevue télévisée de ses parents affirmant que le jeune homme était âgé de 12 ans en 2006, or un adulte accusé de viol collectif est passible de la peine de mort en Chine. Li Guangcheng est connu du public chinois depuis son enfance où il est apparu aux côtés de son père pour entonner des chants patriotiques à la télévision. En septembre 2011, son étoile a été ternie suite à l’attaque d’un couple d’un véhicule qu’il avait percuté à bord d’un coupé BMW, voiture qu’il conduisait sans permis. Le jeune homme avait alors été condamné à un an de détention dans un centre pour mineurs de la capitale, une peine jugée « clémente » par une partie des internautes.
Craignant que le ressentiment du peuple contre les officiels ne finissent par mettre en danger le régime, le nouveau président Xi Jinping martèle depuis son investiture que les cadres du Parti ne sont plus au-dessus des lois. Les avocats de Li ont fait appel du jugement.
Source : Rfi.fr
La peine est plus sévère pour Li Guangfeng, a expliqué le tribunal, parce qu’il a refusé de plaider coupable. Un verdict qui était aussi très attendu par l’opinion.
Les cadres du Parti ne sont plus au-dessus des lois
Pendant six mois, l’affaire a suscité un intense débat sur les réseaux sociaux autour de l’impunité supposée des enfants de hauts fonctionnaires. Pour ne pas renforcer ce ressentiment à l’égard des officiels, le père du condamné, le général Li Shuangjiang, doyen de la faculté de musique de l’Armée populaire de libération et star des galas de la télévision centrale de Chine avait préféré ne pas apparaître lors de l’audience. Sa mère également, chanteuse célèbre dans l’armée, disait craindre de son côté une justice d’opinion lorsque le tribunal a refusé d’entendre les arguments de la défense, qui a renvoyé la faute sur la victime qualifiée de « fille de bar ». Il a accepté en revanche de considérer que Li était mineur au moment du viol.
Les internautes ont retrouvé une entrevue télévisée de ses parents affirmant que le jeune homme était âgé de 12 ans en 2006, or un adulte accusé de viol collectif est passible de la peine de mort en Chine. Li Guangcheng est connu du public chinois depuis son enfance où il est apparu aux côtés de son père pour entonner des chants patriotiques à la télévision. En septembre 2011, son étoile a été ternie suite à l’attaque d’un couple d’un véhicule qu’il avait percuté à bord d’un coupé BMW, voiture qu’il conduisait sans permis. Le jeune homme avait alors été condamné à un an de détention dans un centre pour mineurs de la capitale, une peine jugée « clémente » par une partie des internautes.
Craignant que le ressentiment du peuple contre les officiels ne finissent par mettre en danger le régime, le nouveau président Xi Jinping martèle depuis son investiture que les cadres du Parti ne sont plus au-dessus des lois. Les avocats de Li ont fait appel du jugement.
Source : Rfi.fr
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