Invité de l’émission Midikeng sur PressAfrik TV, ce vendredi 03 mai 2024, Abdourahmane Ndiaye a un œil tout autre sur la souveraineté alimentaire. Visée et chantée sur tous les toits par les autorités régaliennes, la souveraineté alimentaire ne peut être atteinte, selon M. Ndiaye, sans « développer et investir davantage dans le secteur agricole ».
Ingénieur polytechnicien en son état, Abdourahmane Ndiaye voit dans les terres « une source d’indépendance agricole et alimentaire et de développement ».
Il a détaillé : « On ne peut pas laisser en rade l’agriculture. Nous irons vers l’hivernage. Que les autorités octroient à temps aux agriculteurs et paysans les semences et les engrais. On ne peut atteindre l’autosuffisance alimentaire si on s’arrête à investir dans l’agriculture que lors de l’hivernage. La souveraineté alimentaire consiste à consommer que ce que nous cultivons dans le pays ».
Evoquant les recherches effectuées par les agents de l’Institut sénégalais de recherche agricole (ISRA) sur la culture du blé, du mil et du riz sénégalais, Abdourahmane Ndiaye indique même que l’agriculture « peut-être un grenier d’emploi. Avec des formations qualifiantes dans l’agrobusiness, nos agriculteurs et même nos jeunes peuvent s’insérer et s’identifier à une nouvelle politique de souveraineté, notamment dans le secteur agricole ».
Cependant, d’après le spécialiste en Environnement et Gestion de Projets, il faudra « identifier et octroyer aux jeunes des terres arables et créditées. C’est possible en collaborant avec les banques en place et/ou l’Etat met en place des organismes de financement pour accompagner les jeunes, notamment dans le domaine agricole ».
La valorisation des agriculteurs du pays est tout aussi importante, selon M. Ndiaye, qui a avancé que « certains agro-businessmen investissent seulement pour exporter leurs produits » vers l’extérieur. « Il faudra retrouver une équilibre en mettant en place une législation qui permettra d’équilibrer les activités des agrobusiness et celles de nos paysans, qui doivent être, en retour, protégés », a-t-il déduit, soulignant même que ceci pourrait participer, d’autre part, à la « baisse du coût de la vie ».
Ingénieur polytechnicien en son état, Abdourahmane Ndiaye voit dans les terres « une source d’indépendance agricole et alimentaire et de développement ».
Il a détaillé : « On ne peut pas laisser en rade l’agriculture. Nous irons vers l’hivernage. Que les autorités octroient à temps aux agriculteurs et paysans les semences et les engrais. On ne peut atteindre l’autosuffisance alimentaire si on s’arrête à investir dans l’agriculture que lors de l’hivernage. La souveraineté alimentaire consiste à consommer que ce que nous cultivons dans le pays ».
Evoquant les recherches effectuées par les agents de l’Institut sénégalais de recherche agricole (ISRA) sur la culture du blé, du mil et du riz sénégalais, Abdourahmane Ndiaye indique même que l’agriculture « peut-être un grenier d’emploi. Avec des formations qualifiantes dans l’agrobusiness, nos agriculteurs et même nos jeunes peuvent s’insérer et s’identifier à une nouvelle politique de souveraineté, notamment dans le secteur agricole ».
Cependant, d’après le spécialiste en Environnement et Gestion de Projets, il faudra « identifier et octroyer aux jeunes des terres arables et créditées. C’est possible en collaborant avec les banques en place et/ou l’Etat met en place des organismes de financement pour accompagner les jeunes, notamment dans le domaine agricole ».
La valorisation des agriculteurs du pays est tout aussi importante, selon M. Ndiaye, qui a avancé que « certains agro-businessmen investissent seulement pour exporter leurs produits » vers l’extérieur. « Il faudra retrouver une équilibre en mettant en place une législation qui permettra d’équilibrer les activités des agrobusiness et celles de nos paysans, qui doivent être, en retour, protégés », a-t-il déduit, soulignant même que ceci pourrait participer, d’autre part, à la « baisse du coût de la vie ».
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