​Affaire Bassirou Faye: «Il est difficile de parler de disculpation», (avocat)

«C’est vrai qu’il y a des auditions qui se  font présentement qui sont en cours et le Doyen des Juges d’Instruction (DJI) est en train d’interroger un certain nombres de témoins ou de personnes pouvant aider à la manifestation de la vérité », mais souligne l’avocat de la famille du défunt étudiant : «Il est difficile pour le moment de parler de disculpation parce que l’instruction sera longue, il y a des confrontations à faire, je pense qu’il est un peu prématuré de parler de disculpation mais toujours est-il qu’il faut saluer quand même la diligences avec lesquelles le DJI est en train d’instruire cette affaire et notre souhait nous, partie civile, c’était que toutes les pistes soient explorées et aujourd’hui avec la jonction des deux plaintes, partie civile et les réquisitoires du Procureur de la République.


Cela permet au juge d’avoir beaucoup de latitude dans la recherche de la vérité. Et nous ne demandons que ça, la vérité », sert Me Assane Dioma Ndiaye. Interpellé sur la question par Pressafrik.com, l’avocat de la famille de feu Bassirou Faye de préciser que : « depuis le début Sette Diagne, principal témoin du meurtre, dit que celui qu’il a vu tiré est de taille relativement grande, élancé et de teint clair. Un tel portrait ne correspond pas à celui de Tombong Wally ». Ce qui justifie, selon ce dernier, leur «plainte avec constitution de partie civile ». Dès lors que « le réquisitoire du Procureur semblait simplement se concentrer autour de la personne de Tombong Wally.


Mais à partir des éléments dont nous disposions et évidement y compris le témoignage de Sette Diagne, nous avions compris qu’on ne pouvait pas circonscrire l’information à la seule personne de Tombong Wally, il fallait explorer d’autres pistes pour qu’on ne retombe pas sur les travers comme celui qu’on a connu dans l’affaire Balla Gaye ou au moment du procès, on se rend compte que celui qui est indexé n’est pas le coupable et finalement, il n’y a jamais eu de coupable dans cette affaire…».