Souvenez-vous il y a un an maintenant.
À l'issue d'une demi-finale dantesque, conclue 9-7 au 5e set, Rafael Nadal prenait le pas sur Novak Djokovic et assurait presque par la même occasion son huitième titre à Roland Garros. Aujourd'hui, c'est en finale que le n°1 et le n°2 mondial se rencontreront. Tout est redevenu normal.
En perte de vitesse ? Non
On avait beau gloser sur la prétendue perte de vitesse des têtes d'affiche du circuit, il n'empêche. L'Espagnol et le Serbe ne laissent décidément que des miettes à leurs adversaires. Implacables. Impitoyables. Incroyables.
Oh, certes, ils auront abandonné le premier Grand chelem de la saison au brillant mais trop inconstant Wawrinka. Ils auront lâché quelques titres ici ou là à d'autres outsiders. Mais lorsqu'il s'agit de passer aux choses sérieuses, les deux boss du circuit ne plaisantent plus.
Ferrer s'annonçait comme celui capable d'empêcher Nadal d'arriver en finale ? Exit le Valencian, après avoir fait illusion pendant deux sets tout de même ! Mats Wilander prédisait une demi-finale très serrée contre Andy Murray à Rafa ? Que nenni ! L'Écossais a été piétiné comme une vulgaire mouche par le taureau de Manacor.
Dans sa grande clémence, le n°1 mondial lui a quand même laissé six jeux, éparpillés par-ci, par_là. Trop sympa.
Et que dire de Djokovic, qui affrontait coup sur coup les deux nouvelles terreurs du circuit ? Raonic et son service surpuissant mardi pouvait, devait, mettre le Serbe en difficulté. Il a un peu joué avec ses nerfs, oui, à grands coups d'ace et de services gagnants. Mais dans l'échange, son impuissance a été flagrante.
Djoko à peine ébranlé ? Qu'à cela ne tienne : c'était au tour de Gulbis aujourd'hui de faire flancher le marathonien des Balkans. Le temps d'un set et d'une petite baisse physique de Nole, il y sera parvenu. Le reste ? Une démonstration de plus pour le dauphin de Nadal au classement ATP, un peu aidé par la fébrilité flagrante de son adversaire, peu habitué à ce genre de matchs sous tension.
Un pronostic ? Impossible
Et au moment de pronostiquer le match de dimanche, on est bien embêtés.
Les confrontations récentes entre les deux as de la balle jaune plaident en faveur de Djokovic, sans conteste. Mais quand il s'agit d'aller chercher le trophée des Mousquetaires, Nadal n'est plus le même.
Il est arrivé angoissé à Paris, parait-il. Deux semaines après le début du tournoi, ses doutes semblent avoir été chassés de son esprit. Face à Murray, il a déroulé tranquillement. 12 petites fautes directes sont venues troubler son récital d'un peu plus d'une heure et demie.
Comme à ses plus belles heures sur la terre battue parisienne.
Alors plutôt que de se risquer à un pronostic hasardeux entre les deux patrons incontestables du tennis, rêvons plutôt d'un monument comme presque eux seuls savent le faire.
De ceux de l'US Open 2011 ou 2013, de l'Open d'Australie 2012, ou de leur demi-finale de l'an passé. Pour leur 42è confrontation, et leur 22è finale l'un contre l'autre.
Et dire qu'ils n'ont pas encore 30 ans...
À l'issue d'une demi-finale dantesque, conclue 9-7 au 5e set, Rafael Nadal prenait le pas sur Novak Djokovic et assurait presque par la même occasion son huitième titre à Roland Garros. Aujourd'hui, c'est en finale que le n°1 et le n°2 mondial se rencontreront. Tout est redevenu normal.
En perte de vitesse ? Non
On avait beau gloser sur la prétendue perte de vitesse des têtes d'affiche du circuit, il n'empêche. L'Espagnol et le Serbe ne laissent décidément que des miettes à leurs adversaires. Implacables. Impitoyables. Incroyables.
Oh, certes, ils auront abandonné le premier Grand chelem de la saison au brillant mais trop inconstant Wawrinka. Ils auront lâché quelques titres ici ou là à d'autres outsiders. Mais lorsqu'il s'agit de passer aux choses sérieuses, les deux boss du circuit ne plaisantent plus.
Ferrer s'annonçait comme celui capable d'empêcher Nadal d'arriver en finale ? Exit le Valencian, après avoir fait illusion pendant deux sets tout de même ! Mats Wilander prédisait une demi-finale très serrée contre Andy Murray à Rafa ? Que nenni ! L'Écossais a été piétiné comme une vulgaire mouche par le taureau de Manacor.
Dans sa grande clémence, le n°1 mondial lui a quand même laissé six jeux, éparpillés par-ci, par_là. Trop sympa.
Et que dire de Djokovic, qui affrontait coup sur coup les deux nouvelles terreurs du circuit ? Raonic et son service surpuissant mardi pouvait, devait, mettre le Serbe en difficulté. Il a un peu joué avec ses nerfs, oui, à grands coups d'ace et de services gagnants. Mais dans l'échange, son impuissance a été flagrante.
Djoko à peine ébranlé ? Qu'à cela ne tienne : c'était au tour de Gulbis aujourd'hui de faire flancher le marathonien des Balkans. Le temps d'un set et d'une petite baisse physique de Nole, il y sera parvenu. Le reste ? Une démonstration de plus pour le dauphin de Nadal au classement ATP, un peu aidé par la fébrilité flagrante de son adversaire, peu habitué à ce genre de matchs sous tension.
Un pronostic ? Impossible
Et au moment de pronostiquer le match de dimanche, on est bien embêtés.
Les confrontations récentes entre les deux as de la balle jaune plaident en faveur de Djokovic, sans conteste. Mais quand il s'agit d'aller chercher le trophée des Mousquetaires, Nadal n'est plus le même.
Il est arrivé angoissé à Paris, parait-il. Deux semaines après le début du tournoi, ses doutes semblent avoir été chassés de son esprit. Face à Murray, il a déroulé tranquillement. 12 petites fautes directes sont venues troubler son récital d'un peu plus d'une heure et demie.
Comme à ses plus belles heures sur la terre battue parisienne.
Alors plutôt que de se risquer à un pronostic hasardeux entre les deux patrons incontestables du tennis, rêvons plutôt d'un monument comme presque eux seuls savent le faire.
De ceux de l'US Open 2011 ou 2013, de l'Open d'Australie 2012, ou de leur demi-finale de l'an passé. Pour leur 42è confrontation, et leur 22è finale l'un contre l'autre.
Et dire qu'ils n'ont pas encore 30 ans...
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