René Capin Bassène et Omar Ampol Bodian étaient au centre de l'attention lors du procès en appel dans l'affaire Botta Bayotte qui a débuté ce mercredi. Abdoulaye Diédhiou et Aliou Badara Sané ont quant à eux écopé de six mois avec sursis pour détention arbitraire d'armes de troisième et cinquième degré sans autorisation préalable.
La défense, représentée par Me Ciré Clédor Ly, a soulevé des exceptions de nullité, mais celles-ci ont été rejetées par l'avocat général. Maître Ly a plaidé pour l'acquittement de ses clients, arguant que le dossier est vide et que l'enquête a été biaisée dès le départ. Devant la barre, Omar Ampol Bodian a nié toutes les accusations portées contre lui, motivant ainsi son appel. Il a précisé que diverses autorités ont sollicité son aide en raison de son statut politique, rejetant toute implication directe avec César (Atoute Badiate).
La défense, représentée par Me Ciré Clédor Ly, a soulevé des exceptions de nullité, mais celles-ci ont été rejetées par l'avocat général. Maître Ly a plaidé pour l'acquittement de ses clients, arguant que le dossier est vide et que l'enquête a été biaisée dès le départ. Devant la barre, Omar Ampol Bodian a nié toutes les accusations portées contre lui, motivant ainsi son appel. Il a précisé que diverses autorités ont sollicité son aide en raison de son statut politique, rejetant toute implication directe avec César (Atoute Badiate).
Cependant, il a admis avoir rencontré un émissaire nommé Toumboul pour faciliter la libération de quatre jeunes, un fait omis dans les documents officiels, rapporte Bês-Bi dans son édition de ce jour.
Quant à son codétenu, René Capin Bassène, il a déclaré n'avoir aucun lien avec les réunions de protection de la forêt, niant toute implication dans l'envoi de personnes en forêt ou toute démarche visant à libérer des individus. Il a accusé les gendarmes de brutalité, affirmant qu'ils l'avaient frappé pour obtenir le mot de passe de son mail, causant même des blessures à son oreille.
René a précisé que seul l'adresse mail d'Ousmane Tamba se trouvait sur son ordinateur, niant être l'auteur des correspondances publiées dans le journal du pays et adressées à ce dernier.
René a demandé une expertise pour déterminer l'origine des mails incriminés, mais le juge a opposé cela à la concordance des courriels envoyés à Ousmane Tamba et publiés dans la presse nationale.
Après les témoignages d'Omar Ampol Bodian et de René Capin Bassène, la séance a été suspendue et reprendra ce jeudi à 10 heures.
Après les témoignages d'Omar Ampol Bodian et de René Capin Bassène, la séance a été suspendue et reprendra ce jeudi à 10 heures.
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