
La Seleka était déjà présente à Dékoa, mais les hommes du commandant Adam Hassan étaient en position de faiblesse et sans munitions. Ils ont donc appelé à l’aide les Seleka de Kaga-Bandoro qui sont descendus avec plusieurs véhicules à Dékoa. Parmi eux le « colonel » Ali, dit le Libanais.
« Nous sommes arrivés à 3h00 du matin. Les anti-balaka nous ont attaqués à 5h00 du matin. Ils sont venus avec des armes. On les a repoussés à plus de 20 km », a précisé le colonel Ali.Les affrontements ont duré plusieurs heures et ont fait fuir les habitants. Certains se sont réfugiés à la Mission catholique, mais la plupart se cachent en brousse. La Seleka dit tenir la ville et ses environs.
« Nous avons fait une surveillance et nos hommes surveillent. Ils ont vérifié qu’’ils [les anti-balaka] ont fui à plus de 25 km et nous sommes rentrés à Dekoa », a ajouté Ali, dit le Libanais.
Dékoa est de ces petites localités secondaires dont la population est d'autant plus vulnérable qu'elle n'est protégée ni par la Misca, ni par Sangaris.
Source : Rfi.fr
-
Nigeria: des dizaines de soldats et policiers arrêtés pour des soupçons de trafic d'armes à des groupes
-
Accès aux Services Financiers : une croissance de 4 milliards USD attendu d'ici 2033
-
Nigeria : Le bilan des inondations s’élève désormais à 151 morts
-
Nigeria: le bilan des inondations dans le ville de Mokwa passe à au moins 115 morts
-
Nigeria: plus de 10 000 personnes tuées depuis deux ans à cause de l'insécurité, selon Amnesty International