Connectez-vous S'inscrire
PRESSAFRIK.COM , L'info dans toute sa diversité (Liberté - Professionnalisme - Crédibilité)

Madagascar: Robinson Jean Louis n'accepte toujours pas sa défaite à la présidentielle

A Madagascar, le candidat déçu lors de la présidentielle a rassemblé ses partisans le 18 janvier, comme chaque semaine. Robinson Jean Louis dénonce des élections truquées par l'actuel président de la transition, Adry Rajoelina, qui soutenait son rival, l'ancien ministre des Finances. Et il réclame un nouveau décompte des bulletins. Mais la Cour électorale spéciale a rejeté ses requêtes et confirmé la victoire de Hery Rajaonarimampianina. Une victoire saluée d'ailleurs par la communauté internationale.



Madagascar: Robinson Jean Louis n'accepte toujours pas sa défaite à la présidentielle

Début d'après-midi, le rassemblement hebdomadaire des partisans de Marc Ravalomanana et Robinson Jean Louis se termine. Ils sont, en colère, contre des élections qu'ils disent truquées, et surtout, contre la Cour électorale spéciale :

« Elle est corrompue, moi je vous le dis franchement ! Même les agents, les militaires, ils sont tous payés ! Payés par qui ? Payés par Rajoelina ! On ne veut plus de la France ici ! Nous n'accepterons jamais les fraudes massives. Nous exigeons le recomptage des voix, c'est tout. On a de l'espoir, tant que Dieu existe ».

 

A l'extérieur de l'enceinte, des gens qui courent, les militaires viennent d'arriver. Ils dégagent une barricade qui bloque la rue, sans procéder à des arrestations. Edmond, militant pro-Robinson, regarde la scène. Il soupçonne une manipulation. « C'est du cinéma, dit-il. Ce ne sont pas les partisans de Robinson Jean Louis. Ils ne voulaient pas commettre des violences, des agissements fous, faire du mal ! ».

 

Passé le barrage des militaires, la rue est redevenue calme. Fano, vendeur d'artisanat se repose, assis sous un parasol de taxiphone : « La crise, c'est fini, c'est ça le plus important pour moi, parce que mon travail, ça ne marche pas ».

 

Un peu plus loin, il y a Riri, vendeur de chapeaux en raphia. Pour lui, « on sort de la crise. La situation va s'améliorer ». Quant à Naivo, vendeur de café, pour lui peu importe, celui qui est élu, est élu, et qu'il en soit ainsi.


Rfi.fr

Dimanche 19 Janvier 2014 - 10:54


div id="taboola-below-article-thumbnails">

Nouveau commentaire :
Facebook Twitter