Bitume crevassé et nids de poule gigantesques, sur cette route où transitent 75 % des marchandises importées, les routiers demandent le terrassement de toutes les portions impraticables, notamment à Marozavavy, à l'ouest de Brickaville (Est de l'île) où les accidents se succèdent.
Joelson Rakotoarisoa transporte, avec son 44 tonnes, médicaments et produits de première nécessité jusqu'à Antananarivo. Un périple de 18h pour effectuer 350 kilomètres, nous explique ce dernier, qui est aussi le président du syndicat des transporteurs professionnels de Madagascar pour la RN2. « Quand on passe dans certains trous, le camion penche tellement sur le côté qu'il risque de se renverser. Mais on n'a pas le choix ! C'est le seul chemin. On prie juste pour que ça passe. Il y a des trous partout. Les châssis frottent, les ressorts d'amortisseurs et les ballons de suspension se cassent. Les chauffeurs sont épuisés. Nos camions ne sont pas adaptés aux mauvaises routes comme celle-ci. À cela s'ajoute le problème d'insécurité puisque les voleurs ouvrent les conteneurs sur les portions sur lesquelles on ne peut pas rouler vite. C'est une route nationale. Il ne faut pas que l'État la délaisse. Personne ne se soucie de ce qu'on demande, pourtant on joue un grand rôle dans le quotidien des Malgaches. »
Une route délabrée qui fait augmenter le prix du transport et donc celui des marchandises. « Nous n'avons pas délaissé la RN2 », fait savoir le directeur général du Ministère des Travaux Publics, Hajaniaina Randrianandrasana, qui précise qu' « un financement de la Banque Mondiale de 78 millions de dollars a été alloué pour traiter les points noirs de plusieurs routes nationales. » Les travaux ont déjà commencé pour certaines d'entre elles. « Après quelques procédures, je pense que d'ici trois à quatre semaines, nous aurons une entreprise pour faire les travaux sur la RN2 », poursuit le directeur général du ministère des Travaux Publics. Le ministère prévoit, par ailleurs, de traiter avec ses propres moyens certaines portions les plus urgentes la semaine prochaine.
Joelson Rakotoarisoa transporte, avec son 44 tonnes, médicaments et produits de première nécessité jusqu'à Antananarivo. Un périple de 18h pour effectuer 350 kilomètres, nous explique ce dernier, qui est aussi le président du syndicat des transporteurs professionnels de Madagascar pour la RN2. « Quand on passe dans certains trous, le camion penche tellement sur le côté qu'il risque de se renverser. Mais on n'a pas le choix ! C'est le seul chemin. On prie juste pour que ça passe. Il y a des trous partout. Les châssis frottent, les ressorts d'amortisseurs et les ballons de suspension se cassent. Les chauffeurs sont épuisés. Nos camions ne sont pas adaptés aux mauvaises routes comme celle-ci. À cela s'ajoute le problème d'insécurité puisque les voleurs ouvrent les conteneurs sur les portions sur lesquelles on ne peut pas rouler vite. C'est une route nationale. Il ne faut pas que l'État la délaisse. Personne ne se soucie de ce qu'on demande, pourtant on joue un grand rôle dans le quotidien des Malgaches. »
Une route délabrée qui fait augmenter le prix du transport et donc celui des marchandises. « Nous n'avons pas délaissé la RN2 », fait savoir le directeur général du Ministère des Travaux Publics, Hajaniaina Randrianandrasana, qui précise qu' « un financement de la Banque Mondiale de 78 millions de dollars a été alloué pour traiter les points noirs de plusieurs routes nationales. » Les travaux ont déjà commencé pour certaines d'entre elles. « Après quelques procédures, je pense que d'ici trois à quatre semaines, nous aurons une entreprise pour faire les travaux sur la RN2 », poursuit le directeur général du ministère des Travaux Publics. Le ministère prévoit, par ailleurs, de traiter avec ses propres moyens certaines portions les plus urgentes la semaine prochaine.
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