Dans la moiteur d’une capitale écrasée à la fois sous la chaleur et la violence, les habitants de Bangui ont connu mardi 25 mars leur quatrième journée de tension consécutive. Depuis samedi dernier, les milices anti-balakas tirent des coups de feu dans plusieurs quartiers de la capitale. Samedi, c’était au PK5. Lundi et mardi dans les quartiers combattants, Miskine et Gobongo.
Les anti-balakas ont dressé des barricades que les forces internationales ont démantelées. Mardi, encore des échanges de tirs ont opposé les militaires de la Misca aux anti-balakas. Tandis qu’un hélicoptère de la force Sangaris survolait les quartiers chauds.
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L'implication des Burundais
Un responsable de la Misca accuse les anti-balakas de s’en prendre désormais ouvertement aux soldats africains et notamment au contingent burundais. Les Burundais sont devenus impopulaires aux yeux des plus radicaux qui font courir en ville les rumeurs les plus folles à leur sujet.
Pour les responsables de la Misca, si les Burundais sont impopulaires c’est qu’ils font leur travail, notamment aux abords de l’enclave musulmane du PK5 qu’ils protègent des miliciens et des pillards.
Globalement la Misca relève que les anti-balakas hésitent de moins en moins à s’en prendre aux contingents étrangers. Pour preuve dans la ville de Boali lundi, où un soldat congolais a été tué par les miliciens, portant à 21 le nombre de morts au sein de la force africaine.
Source : Rfi.fr
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