Selon les autorités britanniques, une vingtaine de pays sont représentés ce jeudi matin à Londres. Etats-Unis, Grande-Bretagne, France, Canada, Australie, entre autres, côté occidental, mais aussi les pays arabes participant aux frappes contre l’organisation Etat islamique. C’est le cas des Emirats Arabes Unis, de l’Arabie Saoudite, de Bahrein ou encore de la Jordanie, seul pays de la coalition dont un militaire - un pilote -, a été capturé par les jihadistes.
A Londres, ce mercredi matin, on fera le bilan des frappes contre les jihadistes. Plus de 5 000 bombes ont été larguées sur des cibles en Irak et en Syrie selon des chiffres récemment divulgués par le Pentagone. Lors de la réunion de ce jeudi, il sera aussi question des combattants étrangers qui rejoignent l’organisation. Les sources de financement du groupe sont également au menu des discussions, ainsi que l’assistance humanitaire aux populations locales déplacées par les violences.
Sur ces sujets, la coalition veut afficher un front uni, mais il y a des différences d’approches. Ainsi, seuls les Etats-Unis et leurs alliés arabes de la région ont étendu leurs frappes à la Syrie. Les autres pays se limitent au territoire irakien. C’est le cas de la France, par exemple, qui refuse l’idée que son intervention militaire dans la région puisse profiter au régime syrien de Bachar el-Assad.
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