« Le gouvernement nie depuis le début, et pourtant les preuves sont là, les témoignages sont là, ce n’est pas que des on-dit, ce ne sont pas des rumeurs. Il y a des militaires, des Imbonerakure qui ont combattu là-bas et qui ont témoigné, bien qu’à titre confidentiel bien sûr, parce qu’ils ont reçu des ordres très clairs de ne pas parler de leur mission, et c’est justement cet aspect que nous mettons en exergue, c’est l’aspect secret de cette mission. Par exemple, quand les militaires traversent, le plus souvent la nuit, dans certains cas on leur a dit d’enlever leur tenue militaire et de porter des habits civils et de ne pas emporter avec eux leur téléphone ou d’autres objets, des documents qui pourraient les identifier comme des militaires burundais. Donc officiellement, ils ne sont pas là mais officieusement tout le monde le sait très bien, les témoignages sont là, les personnes sont là et les cadavres sont là aussi parce qu’il y a un nombre important qui ont été tués au Congo. »
Autres articles
-
Mali: l'armée élimine un chef militaire du groupe État islamique au Sahel
-
Cinéma: vol du prix qui avait été remis à Cannes au réalisateur malien Souleymane Cissé
-
Soudan: le Conseil de sécurité appelle les Forces de soutien rapide à mettre fin au siège d'El Fasher
-
Présidentielle au Tchad: à Koumra, l’opposant Brice Mbaimon Guedmbaye prône une transition démocratique
-
Sommet majeur au Kenya : 19 dirigeants étatiques s'engagent à métamorphoser l'Afrique