En début de semaine dernière, Ghislain Kibwe, accompagné d'un ami, fait des achats pour 700 dollars dans un magasin de Kalemie. Après avoir conclu l'affaire, il laisse ses coordonnées au marchand. Et cinq jours plus tard, c'est-à-dire samedi, lui et son ami sont invités à l'ANR.
« Dès leur arrivée, on les accuse d'être des contrefacteurs de monnaie », explique l'avocat de Kibwe, maître Joseph Mulunda. C'est le marchand qui aurait alerté les services. Après un interrogatoire infructueux, déclare Maïtre Mulunda, Ghilain Kibwe est alors soumis à la torture pour lui arracher des aveux. Les coups de fouets s'enchaînent sur son derrière dénudé... A la suite de ce traitement dégradant, l'intéressé est conduit à l'hôpital. « Il risque de garder des séquelles toute sa vie », estime l'avocat.
A Kalemie, capitale de la province du Tanganyika, les organisations de la société civile accusent le responsable provincial de l'ANR, nouvellement arrivé, d'avoir instauré la terreur. Ces associations demandent qu'il soit immédiatement relevé de ses fonctions.
Selon le ministre national des Droits humains, André Lite Asebea, les responsables de ces exactions ont été interrogés. Il rappelle la politique du gouvernement de tolérance zéro à l'égard des bavures des forces de sécurité. « Rien ne nous empêchera d'aller jusqu'au bout », promet-il.
« Dès leur arrivée, on les accuse d'être des contrefacteurs de monnaie », explique l'avocat de Kibwe, maître Joseph Mulunda. C'est le marchand qui aurait alerté les services. Après un interrogatoire infructueux, déclare Maïtre Mulunda, Ghilain Kibwe est alors soumis à la torture pour lui arracher des aveux. Les coups de fouets s'enchaînent sur son derrière dénudé... A la suite de ce traitement dégradant, l'intéressé est conduit à l'hôpital. « Il risque de garder des séquelles toute sa vie », estime l'avocat.
A Kalemie, capitale de la province du Tanganyika, les organisations de la société civile accusent le responsable provincial de l'ANR, nouvellement arrivé, d'avoir instauré la terreur. Ces associations demandent qu'il soit immédiatement relevé de ses fonctions.
Selon le ministre national des Droits humains, André Lite Asebea, les responsables de ces exactions ont été interrogés. Il rappelle la politique du gouvernement de tolérance zéro à l'égard des bavures des forces de sécurité. « Rien ne nous empêchera d'aller jusqu'au bout », promet-il.
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