La presse marocaine évoque à bon droit un événemement historique. Le roi Mohammed VI s'est rendu à la mosquée Tarik Ibn Zyad de Tanger vendredi pour la prière - une mosquée dans laquelle les prêches sont délivrés par le cheikh salafiste Mohamed Fizazi, qui avait été condamné à trente ans de prison en 2003 pour les attentats de Casablanca, et que le souverain avait grâcié en 2011, après huit ans de détention.
Dans son prêche, cheikh Fizazi a souligné l'importance de « la sécurité des citoyens » et leur « intégrité physique ». Il a rappelé le rôle central des valeurs religieuses, de « l'entraide » et de « la solidarité », mais aussi de la « stabilité du pays », seule à même, a-t-il dit, de favoriser « la cohabitation et la lutte contre l'ignorance et la pauvreté ».
Pour le quotidien Assabah, le geste du roi est destinée à lutter contre la radicalisation des fidèles, qui est depuis des années une menace pour la monarchie. Mais il est aussi destiné à appeler à l'intégration dans le jeu politique des salafistes, pour peu qu'ils respectent sa règle fondamentale, à savoir le renoncement à la violence.
Source : Rfi.fr
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