« Finaliser le dossier », c'est l'expression utilisée de part et d'autre. Après des mois de report de cette rencontre, Rwandais et Congolais disent vouloir faire avancer la procédure de rapatriement des ex-rebelles et du matériel militaire saisi lors de leur arrivée.
En Ouganda, le M23 avait dénoncé une tentative de rapatriement forcé. Ça ne sera pas le cas au Rwanda, a promis le vice-ministre congolais de la Défense René Sibu Matubuka : « Le rapatriement est volontaire donc avec les autorités rwandaises ainsi que les observateurs internationaux nous tenons à cet aspect […]. Le matériel est déjà mis à disposition par le gouvernement rwandais, ce sont les hommes qui vont entrer dans un processus. »
Processus qui, selon le communiqué final, « se fera dans les meilleurs délais », sans plus de précisions. Mais d’autres questions persistent … Pour l’heure, quelque 120 ex-M23 au Rwanda ont pu bénéficier de la loi d’amnistie. Qu’est-ce qui entrave leur retour ? Qu’en est-il des autres ? Sur les quelque 700 rebelles arrivés en territoire rwandais, 320 se sont échappés des camps, rapporte le groupe d’expert des Nations unies sur la RDC. Qu’est-il advenu d’eux ?
Interrogé sur le sort des rebelles accusés de crimes graves et donc exclus de l’amnistie, le représentant de la délégation rwandaise a botté en touche, estimant que l’heure n’était pas à cette question.
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