Culture en Côte d’Ivoire. Getty Images/UIG
Le phénomène a commencé peu de temps après la fin de la crise postélectorale. Dans l'ouest, face à l'avancée des forces pro-Ouattara, de nombreux Guérés, considérés comme partisans de Laurent Gbagbo, avaient abandonné leurs terres en fuyant les violences. Mais ces parcelles si fertiles ne sont pas restées en friche très longtemps.
Human Rights Watch explique que des autochtones Guérés ont profité de l'absence de leurs voisins pour vendre ces plantations en leur nom. A leur retour, les villageois ont retrouvé des inconnus sur leur terrain. Le plus souvent, il s’agit de Burkinabè qui ignorent qu'ils ont acheté une terre à un faux propriétaire.
Les sous-préfets sont submergés de plaintes et ont expliqué à l’ONG ne pas avoir de moyens pour les régler. C'est ce qui décourage une bonne partie des milliers d'Ivoiriens encore réfugiés au Liberia de rentrer chez eux.
L’organisation américaine redoute un pic de violences liées à ces conflits fonciers, comme en mars dernier lorsqu'au moins neuf civils sont morts dans les attaques de deux villages près de la frontière libérienne. Les chercheurs demandent donc au pouvoir d'Alassane Ouattara de s'impliquer pour résoudre ces litiges et de restituer les terres à leurs propriétaires.
Le gouvernement s'y est engagé en promettant notamment de soutenir financièrement les acteurs locaux de la résolution de ces conflits, ainsi que la délimitation des territoires des villageois.
Source : Rfi.fr
Human Rights Watch explique que des autochtones Guérés ont profité de l'absence de leurs voisins pour vendre ces plantations en leur nom. A leur retour, les villageois ont retrouvé des inconnus sur leur terrain. Le plus souvent, il s’agit de Burkinabè qui ignorent qu'ils ont acheté une terre à un faux propriétaire.
Les sous-préfets sont submergés de plaintes et ont expliqué à l’ONG ne pas avoir de moyens pour les régler. C'est ce qui décourage une bonne partie des milliers d'Ivoiriens encore réfugiés au Liberia de rentrer chez eux.
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Source : Rfi.fr
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