Avec un taux de prévalence du Sida qui est de 2,4%, la région de Kolda s’affiche dans une autre pratique : des prostitués homosexuels. D’après le Dr Nourou Diallo de l’ANCS, pas moins de 120 MSM (homosexuels) ont été dépistés dans cette région du Fouladou dont 6 cas séropositifs.
«Le taux de prévalence est trop élevé du fait des couches un peu vulnérables, des hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes, des consommateurs de drogue injectable (CDI). Ce sont des pratiques qui sont là et qui ne datent pas d’aujourd’hui mais elles étaient cachées», a constaté le Dr Diallo.
«Nous avons identifié les leaders pour vraiment éradiquer ce phénomène. On a dépisté plus de 120 MSM (homosexuels) dont 6 cas séropositif, 2 bisexuels. Ils sont des jeunes âgés entre 20 et 24 ans. Et derrière ces jeunes, il y a de grands lobbys que nous connaissons, des mariés, des responsables hautement bien placés dans la société », a expliqué le Dr Nourou Diallo dans les colonnes de «Vox Populi».
M. Diallo de souligner : «la prostitution n’est plus comme avant. On ne trouve plus des prostituées dans les bars, ni dans les hôtels. Mais on les trouve sur les réseaux sociaux avec les nouvelles technologies de l’information ».
Le Dr Nourou Diallo indique, pour sa part, que c’est un district particulier vu la configuration du poste de santé. «C’est un district trop rural. Nous avons essayé dernièrement un panel autour du Préfet, du médecin chef pour voir quelle approche mettre en place. Mais c’est le cadre qui n’est pas approprié », a-t-il révélé.
«Le taux de prévalence est trop élevé du fait des couches un peu vulnérables, des hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes, des consommateurs de drogue injectable (CDI). Ce sont des pratiques qui sont là et qui ne datent pas d’aujourd’hui mais elles étaient cachées», a constaté le Dr Diallo.
«Nous avons identifié les leaders pour vraiment éradiquer ce phénomène. On a dépisté plus de 120 MSM (homosexuels) dont 6 cas séropositif, 2 bisexuels. Ils sont des jeunes âgés entre 20 et 24 ans. Et derrière ces jeunes, il y a de grands lobbys que nous connaissons, des mariés, des responsables hautement bien placés dans la société », a expliqué le Dr Nourou Diallo dans les colonnes de «Vox Populi».
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