Moussa Kubo est enseignant à Maiduguri. Il était jusqu'à récemment commissaire en charge des questions d'éducation pour le gouvernorat de l'Etat de Borno dont les postes sont en train d'être redistribués.
Il assure que toutes les mesures sont prises pour assurer la sécurité maximale des enfants et des enseignants. Il informe aussi que les zones les plus dangereuses ne verront pas les établissements rouvrir.
« Nous étions vraiment obligés de fermer les écoles. Même maintenant, à l’heure où je vous parle, il reste beaucoup de localités où l'on ne peut pas se permettre de les rouvrir à cause de la menace islamiste. Et quand on les ouvrira de nouveau, nous devrons mettre en place toutes les mesures de sécurité nécessaires pour s'assurer que tout soit le plus sûr possible et que les gardes soient en alerte maximale pour éviter toute attaque », a précisé, à RFI, Moussa Kubo.
Les écoles ont été fermées pendant huit mois à cause des violences commises par les assaillants de Boko Haram. A présent, les écoles primaires sont désormais ouvertes et les autres écoles publiques suivront. L'administration scolaire estime que Maiduguri et d'autres villes de l'Etat sont suffisamment sûres pour que les cours reprennent, même si Moussa Kubo reconnaît que les parents et les enseignants restent inquiets.
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