Andry Rajoelina, le président de la transition malgache. AFP PHOTO / BILAL TARABEY
« Nous sommes venus pour voir ce qui a avancé, et ce qui n'a pas avancé. Et nous sommes venus faire avancer ce qui n'a pas avancé, au cas où on trouve quelque chose qui n'a pas avancé. » Ces propos flous de l'ancien président mozambicain, chef des médiateurs de la SADC, à sa descente d’avion, masquent à peine l'échec de l'ultimatum du 31 juillet. La communauté internationale n'arrive toujours pas à imposer le retrait des trois candidats contestés à la future élection présidentielle, dont Andry Rajoelina, le président de transition, fait partie.
La seule avancée qui va dans le sens de la communauté internationale est un projet de loi qui vise à changer les membres de la très controversée Cour électorale spéciale, ceux qui ont validé ces candidatures illégales.
La voie diplomatique privilégiée
Lors de sa dernière visite à Madagascar il y a deux semaines, Joaquim Chissano avait promis des sanctions contre les candidats contestés s'ils ne se retiraient pas. Mais la SADC semble avoir du mal à mettre ses menaces à exécution, et Joaquim Chissano déclare privilégier la voie diplomatique.
Selon des sources proches des négociations, les médiateurs voudraient rencontrer Andry Rajoelina à huis clos, logiquement, pour qu'il se retire de la course à la présidentielle. Le président de la transition considère quant à lui toujours cette exigence comme « un ordre qui foule aux pieds la souveraineté nationale. »
SOurce : Rfi.fr
La seule avancée qui va dans le sens de la communauté internationale est un projet de loi qui vise à changer les membres de la très controversée Cour électorale spéciale, ceux qui ont validé ces candidatures illégales.
La voie diplomatique privilégiée
Lors de sa dernière visite à Madagascar il y a deux semaines, Joaquim Chissano avait promis des sanctions contre les candidats contestés s'ils ne se retiraient pas. Mais la SADC semble avoir du mal à mettre ses menaces à exécution, et Joaquim Chissano déclare privilégier la voie diplomatique.
Selon des sources proches des négociations, les médiateurs voudraient rencontrer Andry Rajoelina à huis clos, logiquement, pour qu'il se retire de la course à la présidentielle. Le président de la transition considère quant à lui toujours cette exigence comme « un ordre qui foule aux pieds la souveraineté nationale. »
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