Alger est tapissée de panneaux électoraux pour le scrutin législatif du 10 mai. 21,6 millions d'électeurs sont inscrits sur les listes électorales et 500 observateurs étrangers seront présents. AFP/Farouk Batiche
Le président Bouteflika appelle les Algériens à se déplacer dans les bureaux de vote
Certains Algériens ont entendu à Sétif un discours d’adieu, comme un ultime combat livré par Abdelaziz Bouteflika pour ces élections, qui sont les premières après les réformes initiées l’année dernière pour éviter toute contagion du printemps arabe.
Le chef de l’Etat a lancé un appel pressant à la jeunesse pour qu’elle reprenne le flambeau et pour qu’elle aille voter. Cette étape est cruciale, a-t-il déclaré, je vous appelle tous à sortir en masse le jour du scrutin. Ces élections «seront exceptionnelles au regard des nombreuses garanties que nous avons mises en place» a-t-il à nouveau répété.
Abdelaziz Bouteflika a t-il choisi volontairement Sétif, ville martyr en 1945 pour que son discours ait plus de portée ? Il avait déjà mis sur un pied d’égalité ces élections avec le 1er novembre 1954, date retenue comme étant le début de l’insurrection contre l’occupant français. Abdelaziz Bouteflika ne s’est en tout cas jamais autant personnellement impliqué. A 48h d’une élection, le scrutin a pris des allures de référendum pour ou contre le président souligne un journaliste algérien.
Les islamistes dans la campagne
Les islamistes peuvent aussi faire les frais de l'abstention: "C’est dans la cité populaire des Eucalyptus, dans la banlieue d’Alger, qu’Abdallah Djaballah, chef de file du parti el-adala (la justice), prononce son dernier discours de campagne. Ancien candidat à la présidentielle, il fait son retour sur la scène politique pour ces législatives et il croit en ses chances : « Nous avons un projet de société qui repose sur trois choses sacrées : l’islam, le pays et le peuple. Et si le scrutin est transparent, nous seront les premiers »... Deux autres formations islamistes participent à ce scrutin : l’Alliance verte et le Front du changement..."
Source: RFI
Certains Algériens ont entendu à Sétif un discours d’adieu, comme un ultime combat livré par Abdelaziz Bouteflika pour ces élections, qui sont les premières après les réformes initiées l’année dernière pour éviter toute contagion du printemps arabe.
Le chef de l’Etat a lancé un appel pressant à la jeunesse pour qu’elle reprenne le flambeau et pour qu’elle aille voter. Cette étape est cruciale, a-t-il déclaré, je vous appelle tous à sortir en masse le jour du scrutin. Ces élections «seront exceptionnelles au regard des nombreuses garanties que nous avons mises en place» a-t-il à nouveau répété.
Abdelaziz Bouteflika a t-il choisi volontairement Sétif, ville martyr en 1945 pour que son discours ait plus de portée ? Il avait déjà mis sur un pied d’égalité ces élections avec le 1er novembre 1954, date retenue comme étant le début de l’insurrection contre l’occupant français. Abdelaziz Bouteflika ne s’est en tout cas jamais autant personnellement impliqué. A 48h d’une élection, le scrutin a pris des allures de référendum pour ou contre le président souligne un journaliste algérien.
Les islamistes dans la campagne
Les islamistes peuvent aussi faire les frais de l'abstention: "C’est dans la cité populaire des Eucalyptus, dans la banlieue d’Alger, qu’Abdallah Djaballah, chef de file du parti el-adala (la justice), prononce son dernier discours de campagne. Ancien candidat à la présidentielle, il fait son retour sur la scène politique pour ces législatives et il croit en ses chances : « Nous avons un projet de société qui repose sur trois choses sacrées : l’islam, le pays et le peuple. Et si le scrutin est transparent, nous seront les premiers »... Deux autres formations islamistes participent à ce scrutin : l’Alliance verte et le Front du changement..."
Source: RFI
Autres articles
-
Inondations au Kenya: des bidonvilles démolis pour forcer les populations à évacuer
-
Législatives au Togo: large victoire du parti du président Faure Gnassingbé, annonce la Céni
-
RDC: le débat sur un éventuel changement de Constitution s'invite sur la table
-
Tchad: une présidentielle ouverte qui se tient dans un climat de tension
-
Centrafrique: une centaine de miliciens de la communauté Zandé rejoignent l'armée nationale