Amadou Haya Sanogo entre dans la vie des Maliens le 22 mars 2012. Ce matin-là, le capitaine âgé de 39 ans apparaît sur les écrans télé du pays, à la tête d'un groupe de militaires bérets verts. Il vient de réaliser un coup d'Etat, présenté comme une tentative de restaurer la démocratie dans le pays.
Fils d'infirmier originaire de la ville de Ségou, titulaire d'un CAP maintenance, Amadou Haya Sanogo donnait jusque-là des cours d'anglais dans l'école militaire de Kati, le fief des bérets verts situé près de Bamako. Une compétence acquise aux Etats-Unis, où il a également suivi une formation de lutte antiterroriste, chez les prestigieux Marines de Quantico.
Moins d'une semaine après le coup d'Etat, Sanogo, président du Comité militaire putschiste, s'octroie le rang de « chef d'Etat ». S'il tient rapidement sa promesse de rendre le pouvoir aux civils, le capitaine continue de suivre de près le gouvernement de transition. C'est lui qui contraindra à la démission l'éphémère Premier ministre Cheick Modibo Diarra.
En juin 2013, Sanogo demande solennellement « pardon au peuple malien » et, trois jours après le second tour de la présidentielle du mois d'août, remportée par Ibrahim Boubacar Keïta, le putschiste est promu général.
Mais dès le mois de novembre, Amadou Haya Sanogo est rattrapé par la justice malienne qui ouvre le dossier des bérets rouges assassinés et l'arrête à son domicile. Trois années de prison plus tard, le général Sanogo est finalement jugé pour complicité d'enlèvement et d'assassinat.
Le général putschiste Amadou Haya Sanago est détenu de manière préventive depuis 3 ans, le délai maximum légal. Il fallait donc organiser a tout prix un procès pour éviter une remise en liberté. Le parquet a donc annoncé une date, en s'affranchissant d'une obligation : celle de prévenir au moins un mois en avance les accusés. Un motif de renvoi pour maître Mohammed Diop, un des avocats de la défense...
Reportage: Les avocats de la défense dénoncent des irrégularités dans les procédures et ont déjà fait valoir leur intention de demander le renvoi.
Fils d'infirmier originaire de la ville de Ségou, titulaire d'un CAP maintenance, Amadou Haya Sanogo donnait jusque-là des cours d'anglais dans l'école militaire de Kati, le fief des bérets verts situé près de Bamako. Une compétence acquise aux Etats-Unis, où il a également suivi une formation de lutte antiterroriste, chez les prestigieux Marines de Quantico.
Moins d'une semaine après le coup d'Etat, Sanogo, président du Comité militaire putschiste, s'octroie le rang de « chef d'Etat ». S'il tient rapidement sa promesse de rendre le pouvoir aux civils, le capitaine continue de suivre de près le gouvernement de transition. C'est lui qui contraindra à la démission l'éphémère Premier ministre Cheick Modibo Diarra.
En juin 2013, Sanogo demande solennellement « pardon au peuple malien » et, trois jours après le second tour de la présidentielle du mois d'août, remportée par Ibrahim Boubacar Keïta, le putschiste est promu général.
Mais dès le mois de novembre, Amadou Haya Sanogo est rattrapé par la justice malienne qui ouvre le dossier des bérets rouges assassinés et l'arrête à son domicile. Trois années de prison plus tard, le général Sanogo est finalement jugé pour complicité d'enlèvement et d'assassinat.
Le général putschiste Amadou Haya Sanago est détenu de manière préventive depuis 3 ans, le délai maximum légal. Il fallait donc organiser a tout prix un procès pour éviter une remise en liberté. Le parquet a donc annoncé une date, en s'affranchissant d'une obligation : celle de prévenir au moins un mois en avance les accusés. Un motif de renvoi pour maître Mohammed Diop, un des avocats de la défense...
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