
Ancien chef de cabinet du Président Macky Sall, Moustapha Diakhaté rame à contre-courant du régime dont il se réclame. Sur l’attribution des concessions pétro-gaziers dont Aliou Sall est accusé de corruption, le parlementaire déclarait que le chef de l'Etat Macky Sall ne devait pas donner de permis d'exploitation à l'homme d'affaires Frank Timis.
Même posture adoptée sur l’attribution du gisement de fer de la Falémé au turc Tosyali. Une déclaration survenue 24 heures après les fracassantes révélations du leader de Pastef Les Patriotes Ousmane Sonko sur un supposé "bradage des ressources minières" de la part du gouvernement sénégalais.
L'ancien parlementaire se demande pourquoi « Il a fallu des accusations sur d’éventuels risques de prévarications minières pour que la Ministre des Mines et le Directeur de l’APIX décidèrent de présenter à l’opinion nationale l’état d’avancement des négociations entre l’Etat sénégalais et l’Entreprise turque Tosyali Holding » .
Moustaoha Diakhaté affirme que, « C’est ce qu’il ne faut surtout pas faire dans une démocratie d’opinion comme celle du Sénégal où, désormais, l’accusation équivaut à la culpabilité »
Pour lui, « il urge de tirer toutes les conséquences de la dernière révision constitutionnelle proclamant les ressources naturelles comme patrimoine du Peuple sénégalais et érigeant la transparence comme leur mode de gouvernance », suggère t-il.
Car, dit-il, la constitution en son article 25-1 dispose, en effet, que : « Les ressources naturelles appartiennent au peuple. Elles sont utilisées pour l’amélioration de ses conditions de vie ».
Donc « l’exploitation et la gestion des ressources naturelles doivent se faire dans la transparence et de façon à générer une croyance économique, à promouvoir le bien-être de la population en général et à être écologiquement durables. L’Etat et les collectivités territoriales ont l’obligation de veiller à la préservation du patrimoine foncier. »
« Dans la droite ligne de cette réforme majeure, l’Assemblée nationale où siègent les représentants constitutionnels du Peuple doit être mieux impliquée dans le processus validation et d’approbation des accords relatifs aux ressources naturelles du Sénégal. Les discussions ouvertes à la Presse nationale sur les projets de Convention entre la République et tout promoteur-développeur en commissions et en plénières à l’Assemblée nationale , dans des débats libres et sans concession, sont les meilleures garanties de la transparence, de l’information des populations et la préservation des intérêts nationaux », conclut –il dans une note publiée sur sa page Facebook.
Même posture adoptée sur l’attribution du gisement de fer de la Falémé au turc Tosyali. Une déclaration survenue 24 heures après les fracassantes révélations du leader de Pastef Les Patriotes Ousmane Sonko sur un supposé "bradage des ressources minières" de la part du gouvernement sénégalais.
L'ancien parlementaire se demande pourquoi « Il a fallu des accusations sur d’éventuels risques de prévarications minières pour que la Ministre des Mines et le Directeur de l’APIX décidèrent de présenter à l’opinion nationale l’état d’avancement des négociations entre l’Etat sénégalais et l’Entreprise turque Tosyali Holding » .
Moustaoha Diakhaté affirme que, « C’est ce qu’il ne faut surtout pas faire dans une démocratie d’opinion comme celle du Sénégal où, désormais, l’accusation équivaut à la culpabilité »
Pour lui, « il urge de tirer toutes les conséquences de la dernière révision constitutionnelle proclamant les ressources naturelles comme patrimoine du Peuple sénégalais et érigeant la transparence comme leur mode de gouvernance », suggère t-il.
Car, dit-il, la constitution en son article 25-1 dispose, en effet, que : « Les ressources naturelles appartiennent au peuple. Elles sont utilisées pour l’amélioration de ses conditions de vie ».
Donc « l’exploitation et la gestion des ressources naturelles doivent se faire dans la transparence et de façon à générer une croyance économique, à promouvoir le bien-être de la population en général et à être écologiquement durables. L’Etat et les collectivités territoriales ont l’obligation de veiller à la préservation du patrimoine foncier. »
« Dans la droite ligne de cette réforme majeure, l’Assemblée nationale où siègent les représentants constitutionnels du Peuple doit être mieux impliquée dans le processus validation et d’approbation des accords relatifs aux ressources naturelles du Sénégal. Les discussions ouvertes à la Presse nationale sur les projets de Convention entre la République et tout promoteur-développeur en commissions et en plénières à l’Assemblée nationale , dans des débats libres et sans concession, sont les meilleures garanties de la transparence, de l’information des populations et la préservation des intérêts nationaux », conclut –il dans une note publiée sur sa page Facebook.
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