Cela fait deux mois, quasiment jour pour jour, que l'on a posé le problème à la communauté internationale, explique-t-on du côté de la présidence centrafricaine et c'est une chance inouïe pour la paix et la stabilité. Cette chance, c'est celle de voir Joseph Kony et ses hommes déposer les armes.
Les premiers contacts auraient été initiés au mois d'août, selon plusieurs sources, mais c'est en septembre que des milliers membres de la LRA, L'armée de résistance du seigneur, auraient trouvé refuge dans les environs de N'Zako. « C'est l'équivalent des habitants d'une commune, ceux qui suivent Joseph Kony, beaucoup de femmes et d'enfants qui n'ont rien à voir avec le conflit », explique-t-on encore du côté de la présidence centrafricaine. Bangui qui confirme avoir apporté une aide alimentaire à ces familles.
Mais ce qui depuis deux mois semble bloquer les négociations, ce sont les exigences du chef de la LRA. Trouver un accord sur son statut à lui et à ses hommes. La présidence centrafricaine se refuse à entrer dans les détails. Mais outre l'amnistie à laquelle la communauté internationale, les Etats-Unis en tête, s'opposerait, plusieurs sources affirment que les combattants de la LRA demanderaient des terres pour s'installer et vivre en paix. « Ni les Etats-Unis, ni l'ONU n'ont réussi à l'attraper, il faut saisir cette opportunité », dit-on encore du côté de Bangui, ajoutant que le chef de guerre pouvait encore s'évanouir dans la nature.
Source : Rfi.fr
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