Le traitement des recours illustrent un «traitement injuste et discriminatoire» de la justice Sénégalaise. C’est l’avis des six (6) avocats de Karim Wade qui l’ont fait savoir dans une lettre datée du 6 février adressée au premier président de ladite cour. Une lettre qui dénonce le modus operandi des juges qui, selon eux ne favoriseraient pas leur client. Ces avocats donnent l’exemple en relevant que les cinq (5) recours qu’ils ont déposé depuis deux (2) ans n’ont pas encore été examinés là où «une procédure diligentée par l’Etat contre Karim Wade auprès de la même Cour Suprême a été traité en 84 jours», allusion faite au rabat d’arrêt introduit par le parquet général lorsque la Chambre criminelle de la Cour suprême avait déclaré recevable l’un des recours de la défense.
Cet état de fait porte préjudice à leur client car une décision de cette juridiction pourrait changer la donne au cas où elle serait en faveur de leur client. «Les délais habituels de votre haute juridiction sont largement dépassés en ce qui concerne les recours de Karim Wade contre l’Etat du Sénégal, ce qui est fort préjudiciable dans le cadre de sa défense, notamment dans son procès devant la CREI (Cour de Répression de l'Enrichissement Illicite)» s’insurgent-ils. Pour rappel, c’est le 23 mars que Karim Wade sera fixé sur son sort à la CREI.
Cet état de fait porte préjudice à leur client car une décision de cette juridiction pourrait changer la donne au cas où elle serait en faveur de leur client. «Les délais habituels de votre haute juridiction sont largement dépassés en ce qui concerne les recours de Karim Wade contre l’Etat du Sénégal, ce qui est fort préjudiciable dans le cadre de sa défense, notamment dans son procès devant la CREI (Cour de Répression de l'Enrichissement Illicite)» s’insurgent-ils. Pour rappel, c’est le 23 mars que Karim Wade sera fixé sur son sort à la CREI.
Autres articles
-
Retard de salaires, conditions de travail, manque de transparence dans la gestion des affaires de l’entreprise : les travailleurs du groupe de presse Emedia broient du noir
-
Surproduction d'oignons et mévente : les producteurs de la zone des Niayes réclament des chambres froides
-
Souveraineté alimentaire : un programme agricole mise sur la chaine de valeur riz
-
Insalubrité dans les restaurants de l’université de Bambey : une commission auxiliaire de protection civile envisagée
-
Droits humains et liberté d’expression : Seydi Gassama plaide pour l’abolition de l’arrêté « Ousmane Ngom »