De simples matelas posés sur le sol, pas d’eau courante, ni de salaire fixe… Les 111 employés étaient traités comme des bêtes, dans des conditions de travail proches de l’esclavage. Originaires de plusieurs Etats de la région pauvre du Nord-Est, ces travailleurs migrants pensaient trouver un nouvel avenir sur le chantier de rénovation de l’aéroport de Sao Paulo.
Renato Bignami est en charge du programme d'éradication du travail forcé. C’est lui qui a mené l’enquête. Il affirme qu': « Ils ont été transportés jusqu’ici dans des bus clandestins. Ils ont dû payer entre 100 et 150 euros, en échange de cette somme, on les convoyait jusqu’à Sao Paulo et on leur promettait un emploi ».
Mais à leur arrivée dans la mégalopole brésilienne, les ouvriers n’étaient pas embauchés. Ils constituaient une sorte de « réserve de main d'oeuvre » dans laquelle venaient piocher les recruteurs, en fonction des demandes du chantier voisin. L'aéroport international de Guarulhos est en plein travaux. Un nouveau terminal est en construction. Il y a urgence, le match d’ouverture de la Coupe du monde aura lieu à Sao Paulo, en juin prochain.
L'entreprise de construction OAS, l'une des plus importante du pays, nie être impliquée dans cette affaire de travail forcé. Les ouvriers maltraités sont repartis chez eux, avec une indemnisation d’environ 2.000 euros.
Source : Rfi.fr
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