Dilma Rousseff, la présidente brésilienne, le 2 septembre. REUTERS/Ueslei Marcelino
Pour faire le point sur ces nouvelles informations et l’espionnage américain dont elle aurait fait l’objet, la présidente brésilienne a convoqué ce lundi 2 septembre une réunion de crise avec ses plus proches ministres. Réunion qui a duré plusieurs heures. Plus tôt dans la matinée, le ministre brésilien des Affaires étrangères a reçu l’ambassadeur des Etats-Unis au Brésil, afin d’obtenir des explications.
La situation est grave. Suffisamment en tout cas pour que le ministre de la Justice la qualifie « d’atteinte à la souveraineté brésilienne » ces accusations d’espionnage, s'ils elles étaient avérées, bien sûr. Ces derniers mois, les autorités brésiliennes s’étaient déjà émues de l’espionnage américain dont les Brésiliens auraient été les victimes dans le pays.
Une crise à la veille de la visite de Dilma Roussef à Washington
Mais, désormais, c’est la confidentialité des communications de la présidente brésilienne qui en jeu. Ses mails, ses appels téléphoniques, ses SMS et même toute sa navigation sur internet auraient été interceptés par la NSA. Ainsi que les communications de ses conseillers les plus proches. C’est en tout cas ce qu’affirment de nouveaux documents confidentiels, révélés par l’informaticien américain Edward Snowden et rendus publics par la chaîne de télévision brésilienne TV Globo.
Une situation de crise qui intervient alors que la présidente brésilienne doit se rendre en visite officielle aux Etats-Unis en octobre prochain, pour y rencontrer Barack Obama.
Le président mexicain concerné également
Le ministère mexicain des Affaires étrangères a, lui aussi, convoqué l’ambassadeur des Etats-Unis à Mexico ce lundi, pour lui demander de s’expliquer sur les accusations d’espionnage, par les Etats-Unis, du président mexicain Pena Nieto. Le gouvernement mexicain a, lui aussi, exigé des Etats-Unis une « enquête exhaustive » sur ces accusations de la télévision brésilienne TV Globo.
Source : Rfi.fr
La situation est grave. Suffisamment en tout cas pour que le ministre de la Justice la qualifie « d’atteinte à la souveraineté brésilienne » ces accusations d’espionnage, s'ils elles étaient avérées, bien sûr. Ces derniers mois, les autorités brésiliennes s’étaient déjà émues de l’espionnage américain dont les Brésiliens auraient été les victimes dans le pays.
Une crise à la veille de la visite de Dilma Roussef à Washington
Mais, désormais, c’est la confidentialité des communications de la présidente brésilienne qui en jeu. Ses mails, ses appels téléphoniques, ses SMS et même toute sa navigation sur internet auraient été interceptés par la NSA. Ainsi que les communications de ses conseillers les plus proches. C’est en tout cas ce qu’affirment de nouveaux documents confidentiels, révélés par l’informaticien américain Edward Snowden et rendus publics par la chaîne de télévision brésilienne TV Globo.
Une situation de crise qui intervient alors que la présidente brésilienne doit se rendre en visite officielle aux Etats-Unis en octobre prochain, pour y rencontrer Barack Obama.
Le président mexicain concerné également
Le ministère mexicain des Affaires étrangères a, lui aussi, convoqué l’ambassadeur des Etats-Unis à Mexico ce lundi, pour lui demander de s’expliquer sur les accusations d’espionnage, par les Etats-Unis, du président mexicain Pena Nieto. Le gouvernement mexicain a, lui aussi, exigé des Etats-Unis une « enquête exhaustive » sur ces accusations de la télévision brésilienne TV Globo.
Source : Rfi.fr
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