Au même moment le gouvernement Centrafricain s'inquiète de la décision des autorités tchadiennes de retirer leur contingent des forces de la mission internationale de soutien à la Centrafrique.
Selon les premiers résultats du l'enquête, au moins 30 personnes ont été tuées et au moins 300 autres blessées, dont des enfants, des handicapés, des femmes enceintes et des personnes âgées.Le porte-parole de l'ONU aux droits de l'Homme, Rupert Colville, qui présentait ce vendredi matin à Genève les premiers résultats des enquêteurs des Nations unies sur l'incident, a affirmé que l'armée nationale tchadienne a ouvert le feu sur la population sans qu'il n’y ait eu de provocation.
Il a précisé que les soldats tchadiens impliqués étaient des membres de «l'armée tchadienne», et non pas de la force africaine en Centrafrique (Misca).
Avis partagé sur le retrait tchadien
Le porte-parole a également estimé que le nombre de soldats tchadiens impliqués ne devait pas être très élevé et que ces individus «avaient dû repartir directement» dans leur pays.
Les enquêteurs de l'ONU se sont rendus sur les lieux des faits, une zone de marché, et ainsi que dans deux centres médicaux où ils ont parlé avec des blessés.
La Misca, la France et le gouvernement centrafricain avaient tenu pour responsables les miliciens anti-balaka, qui auraient attaqué à la grenade les forces tchadiennes.
Le Tchad a annoncé hier sa décision de retirer ses troupes. Un retrait accueilli avec regret par les autorités centrafricaines.
La population de la capitale Bangui a exprimé, au contraire, sa satisfaction suite à cette décision.
Source : BBC Afrique
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