L'exploitation naissante du pétrole et du gaz au Sénégal est au cœur des débats, suscitant à la fois de grands espoirs de revenus et de sérieuses inquiétudes environnementales. Des écologistes de plusieurs pays africains, réunis à Dakar, ont formulé des recommandations pour une exploitation plus responsable.
L'organisation Waterkeeper Alliance, une coalition mondiale de défense de l'eau, a profité de cette rencontre pour mettre en lumière les défis liés à cette exploitation. Mbake Seck, membre de l'association, a rappelé les incidents récents : « Lorsqu'en février dernier, nous avons noté la fuite de gaz au niveau de GTA, il a fallu plusieurs semaines pour connaître la bonne information... et plusieurs semaines pour réduire la fuite de gaz ».
Il a également souligné l'impact de la phase d'exploration sur la faune marine. « Nous avons constaté que sur l'ensemble du littoral sénégalais, il y avait plusieurs gros mammifères marins qui ont échoué à cause du bruit, à cause de la désorientation », a-t-il déclaré. Pour lui, ces incidents démontrent l'urgence de mettre en place des mesures strictes en cas d'accident.
À l'issue de leur rencontre, les écologistes ont adressé des recommandations au gouvernement sénégalais. Ils plaident pour l'instauration d'une véritable justice environnementale, un concept encore peu vulgarisé en Afrique.
Mbake Seck a insisté sur la nécessité de mieux informer le public sur les codes de l'environnement et de la pêche. Il a déploré le fait que les populations subissent les conséquences négatives de l'exploitation sans connaître leurs droits et les mécanismes d'accès aux fonds verts et aux fonds de réparation pour "pertes et dommages". Pour les écologistes, une exploitation durable ne peut se faire sans une transparence totale et une réelle justice pour les communautés affectées, livre iRadio.
L'organisation Waterkeeper Alliance, une coalition mondiale de défense de l'eau, a profité de cette rencontre pour mettre en lumière les défis liés à cette exploitation. Mbake Seck, membre de l'association, a rappelé les incidents récents : « Lorsqu'en février dernier, nous avons noté la fuite de gaz au niveau de GTA, il a fallu plusieurs semaines pour connaître la bonne information... et plusieurs semaines pour réduire la fuite de gaz ».
Il a également souligné l'impact de la phase d'exploration sur la faune marine. « Nous avons constaté que sur l'ensemble du littoral sénégalais, il y avait plusieurs gros mammifères marins qui ont échoué à cause du bruit, à cause de la désorientation », a-t-il déclaré. Pour lui, ces incidents démontrent l'urgence de mettre en place des mesures strictes en cas d'accident.
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