En marge du Forum des systèmes alimentaires africains qui se tient à Dakar depuis lundi 1er septembre 2025, Juan Lucas Restrepo, Directeur général de l’Alliance of Bioversity International and CIAT, a partagé sa vision pour transformer l'agriculture du continent. Pour lui, le Forum joue un rôle clé en créant une "convergence entre les idées" et en facilitant les collaborations entre les secteurs public et privé. Ce rendez-vous considéré comme le plus important dédié à l’agriculture sur le continent africain a été tenu sous le thème « La jeunesse africaine : fer de lance de la collaboration, de l’innovation et de la transformation des systèmes agroalimentaires ».
M. Restrepo a insisté sur l'importance de l'accès au financement, non seulement en termes de volume, mais aussi de "qualité". Selon lui, les fonds doivent être orientés vers des investissements privés qui accélèrent la transition vers des pratiques agricoles durables.
L'Alliance de Bioversity International et le CIAT, avec une équipe de 25 personnes au Sénégal, travaille activement sur plusieurs fronts. Leurs efforts se concentrent sur l'amélioration des semences, la transition agroécologique, l'utilisation de la biodiversité agricole et la transformation numérique. "La digitalisation de l'agriculture pour sa transformation est un axe de recherche majeur", a-t-il souligné.
Le directeur a également mis en lumière le problème crucial de la dégradation des sols en Afrique, qui entrave la productivité. Il a exprimé son optimisme quant à la capacité de l'Afrique à se nourrir, citant le Sénégal qui pourrait, selon lui, produire suffisamment de riz pour toute sa population. Pour y arriver, il faut combiner le savoir-faire technique avec la volonté de l'État, le financement du secteur privé et le soutien de la science.
Enfin, M. Restrepo a martelé l'idée que la durabilité est "une condition sine qua non". "On ne peut pas faire des efforts en pensant seulement à la productivité", a-t-il déclaré, soulignant qu'il est essentiel de veiller à préserver les sols et la planète pour les générations futures.
Pour lui, les solutions existent déjà et n'attendent que leur mise en œuvre. "L'investissement public et le financement des secteurs privés vont être très importants", a-t-il conclu, insistant sur le fait que la collaboration entre toutes les parties prenantes est la clé pour accélérer le changement et garantir un avenir alimentaire plus sûr et plus durable pour l'Afrique.
M. Restrepo a insisté sur l'importance de l'accès au financement, non seulement en termes de volume, mais aussi de "qualité". Selon lui, les fonds doivent être orientés vers des investissements privés qui accélèrent la transition vers des pratiques agricoles durables.
L'Alliance de Bioversity International et le CIAT, avec une équipe de 25 personnes au Sénégal, travaille activement sur plusieurs fronts. Leurs efforts se concentrent sur l'amélioration des semences, la transition agroécologique, l'utilisation de la biodiversité agricole et la transformation numérique. "La digitalisation de l'agriculture pour sa transformation est un axe de recherche majeur", a-t-il souligné.
Le directeur a également mis en lumière le problème crucial de la dégradation des sols en Afrique, qui entrave la productivité. Il a exprimé son optimisme quant à la capacité de l'Afrique à se nourrir, citant le Sénégal qui pourrait, selon lui, produire suffisamment de riz pour toute sa population. Pour y arriver, il faut combiner le savoir-faire technique avec la volonté de l'État, le financement du secteur privé et le soutien de la science.
Enfin, M. Restrepo a martelé l'idée que la durabilité est "une condition sine qua non". "On ne peut pas faire des efforts en pensant seulement à la productivité", a-t-il déclaré, soulignant qu'il est essentiel de veiller à préserver les sols et la planète pour les générations futures.
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