Vers 17 heures, de petits groupes de manifestants ont commencé à se rejoindre dans plusieurs points de la ville. La police est immédiatement intervenue avec une violence qui a surpris Youness, un militant de l'association marocaine des droits de l'homme : « J’ai vu trois fois un véhicule de police accélérer et foncer dans la foule pour disperser les manifestants. C’était une manière très dangereuse de chasser les manifestants. Sinon il y a eu une utilisation intensive de gaz lacrymogènes dans des petites ruelles et même à l’intérieur des maisons. C’est incompréhensible ce qu’ils ont fait. On est habitué à la répression des manifestations pacifiques mais, aujourd’hui, c’était cruel. Un véhicule qui fonce dans la foule pour disperser, on ne s’attendait pas à cette cruauté. »
Des manifestants ont été arrêtés, tabassés, comme le raconte Ayoub, un activiste : « J’ai vu la manière dont ils ont arrêté un manifestant. Ils l’ont matraqué, ils l’ont frappé, ils l’ont emmené dans la voiture de police. Ils étaient vraiment très violents. A la place de répondre aux revendications des manifestants, ils répondent par la répression, par la violence. »
La connexion internet a été largement ralentie jeudi, par moments interrompue, et le réseau téléphonique a été perturbé dans toute la ville. « Ils veulent matraquer en silence, s'indigne Ayoub, mais c'est peine perdue. Nous restons mobilisés. »
Des manifestants ont été arrêtés, tabassés, comme le raconte Ayoub, un activiste : « J’ai vu la manière dont ils ont arrêté un manifestant. Ils l’ont matraqué, ils l’ont frappé, ils l’ont emmené dans la voiture de police. Ils étaient vraiment très violents. A la place de répondre aux revendications des manifestants, ils répondent par la répression, par la violence. »
La connexion internet a été largement ralentie jeudi, par moments interrompue, et le réseau téléphonique a été perturbé dans toute la ville. « Ils veulent matraquer en silence, s'indigne Ayoub, mais c'est peine perdue. Nous restons mobilisés. »
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