Pendant presque trois heures d'audience, le prévenu accablé s'est dit incapable d'expliquer ses gestes qu'il met sur le compte d'une trop forte alcoolémie. Les experts, qui l'ont interrogé affirment qu'une amnésie due à une absorption d'alcool excessive est possible.
Un argument qui n'a pas convaincu l'avocate de la partie civile représentant la famille de l'une des deux fillettes, maître Grimaud : « Il y a eu l’excuse de l’alcool. Il y a eu l’excuse du côté post-traumatique des missions qu’il pouvait effectuer. Et il y a cette excuse que j’estime typiquement l’excuse du pédophile notoire qui est de dire, "elles sont venues à moi, elles m’ont sauté dessus". Lisez entre les lignes : "elles m’ont excité, pauvre de moi, je n’ai pas su résister". Et ce sont ces propos-là qui font particulièrement froid dans le dos », dénonce-t-elle.
Les faits sont intervenus deux mois après les révélations sur des accusations d'abus sexuels d'enfants perpétrés par des militaires français en Centrafrique. Mais l'avocate de la défense, Me Dozet, refuse de voir dans cette affaire la mise en cause de l'armée française : « Ce n’est pas le procès de l’armée, c’est le procès d’un homme qui a commis quelque chose de très grave, qu’il assume, mais qui n’est ici qu’un simple justiciable », a-t-il réagi.
Le jugement sera rendu le 12 juin 2017. En attendant, le militaire des forces spéciales de l'opération Barkhane a été suspendu de ses fonctions, et son contrat auprès de l'armée ne sera pas renouvelé.
Un argument qui n'a pas convaincu l'avocate de la partie civile représentant la famille de l'une des deux fillettes, maître Grimaud : « Il y a eu l’excuse de l’alcool. Il y a eu l’excuse du côté post-traumatique des missions qu’il pouvait effectuer. Et il y a cette excuse que j’estime typiquement l’excuse du pédophile notoire qui est de dire, "elles sont venues à moi, elles m’ont sauté dessus". Lisez entre les lignes : "elles m’ont excité, pauvre de moi, je n’ai pas su résister". Et ce sont ces propos-là qui font particulièrement froid dans le dos », dénonce-t-elle.
Les faits sont intervenus deux mois après les révélations sur des accusations d'abus sexuels d'enfants perpétrés par des militaires français en Centrafrique. Mais l'avocate de la défense, Me Dozet, refuse de voir dans cette affaire la mise en cause de l'armée française : « Ce n’est pas le procès de l’armée, c’est le procès d’un homme qui a commis quelque chose de très grave, qu’il assume, mais qui n’est ici qu’un simple justiciable », a-t-il réagi.
Le jugement sera rendu le 12 juin 2017. En attendant, le militaire des forces spéciales de l'opération Barkhane a été suspendu de ses fonctions, et son contrat auprès de l'armée ne sera pas renouvelé.
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