"Nous avons l'Etat de droit dans notre pays et la population tient à ce que justice soit rendue sans peur, sans passe-droit, sans a priori", a déclaré M. Ramaphosa.
"Donc tout ce qui concerne le président Zuma devra suivre le cours normal de la justice", a-t-il ajouté en réponse à la question de savoir s'il pourrait le "gracier" au cas où il lui succéderait à la présidence de l'Afrique du Sud.
M. Ramaphosa, actuel vice-président sud-africain, a remplacé en décembre Jacob Zuma à la tête du Congrès national africain (ANC), le parti au pouvoir depuis l'avènement de la démocratie dans le pays en 1994.
Il le remplacera à la tête du pays à l'issue des élections générales de 2019 si l'ANC remporte le scrutin.
Casserole judiciaires
L'ANC craint que les casseroles judiciaires de Jacob Zuma ne lui fassent perdre la majorité absolue en 2019.
"Le président n'a pas dit qu'il souhaitait une immunité pour les poursuites judiciaires", a poursuivi Cyril Ramaphosa, "à l'heure actuelle, il y a de nombreux chefs d'inculpation à l'étude, qui pourraient être retenus contre lui, il ne nous a pas demandé l'immunité.
"Tout le monde reconnaît que notre Etat a été pris en otage par des éléments corrompus, par des personnes prétendues proches du président, qui ont
fait des choses terribles en intervenant dans des institutions publiques", a insisté M. Ramaphosa.
Fin 2016, un rapport officiel avait mis en lumière l'implication de la famille Gupta, des hommes d'affaires d'origine indienne proches de M. Zuma, dans la gestion des affaires de l'Etat, de la nomination de ministres à l'attribution des contrats publics.
"Donc tout ce qui concerne le président Zuma devra suivre le cours normal de la justice", a-t-il ajouté en réponse à la question de savoir s'il pourrait le "gracier" au cas où il lui succéderait à la présidence de l'Afrique du Sud.
M. Ramaphosa, actuel vice-président sud-africain, a remplacé en décembre Jacob Zuma à la tête du Congrès national africain (ANC), le parti au pouvoir depuis l'avènement de la démocratie dans le pays en 1994.
Il le remplacera à la tête du pays à l'issue des élections générales de 2019 si l'ANC remporte le scrutin.
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L'ANC craint que les casseroles judiciaires de Jacob Zuma ne lui fassent perdre la majorité absolue en 2019.
"Le président n'a pas dit qu'il souhaitait une immunité pour les poursuites judiciaires", a poursuivi Cyril Ramaphosa, "à l'heure actuelle, il y a de nombreux chefs d'inculpation à l'étude, qui pourraient être retenus contre lui, il ne nous a pas demandé l'immunité.
"Tout le monde reconnaît que notre Etat a été pris en otage par des éléments corrompus, par des personnes prétendues proches du président, qui ont
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