La question de l'approvisionnement en semences horticoles au Sénégal reste un défi majeur, une problématique qui, selon les experts, n'aura pas de solution durable à court terme. En attendant, il est crucial de préserver les habitudes alimentaires locales et de valoriser les légumes africains pour éviter leur marginalisation.
Selon Nfamara Diédhiou, chargé de programme de l'Alliance pour la Souveraineté Alimentaire en Afrique de l'Ouest (ASAAO), les médias ont une grande responsabilité dans la promotion des "cultures exotiques" qui ne sont pas adaptées aux climats tropicaux. "Dès qu'on parle d'horticulture, la plupart des gens pensent aux légumes comme la salade, la carotte ou la betterave", explique-t-il sur les ondes d'Iradio.
Ces légumes, souvent originaires de zones tempérées, sont perçus comme des symboles de modernité et de richesse. Or, leur production de semences est très difficile sous un climat tropical. Pour M. Diédhiou, cela entraîne une dépendance constante aux importations, ce qui représente un coût économique important pour le pays.
Pourtant, la solution se trouve dans la valorisation des produits locaux. De nombreuses études ont montré que les légumes africains sont riches en vitamines et en minéraux. M. Diédhiou cite l'exemple des aubergines et des concombres africains, qui sont particulièrement nutritifs.
"Si on veut se focaliser sur des légumes originaires des pays tempérés, on va souffrir. On sera obligé de tout le temps importer", a-t-il affirmé. Il est donc impératif, non seulement de sensibiliser les consommateurs à la richesse nutritionnelle des légumes locaux, mais aussi de les mettre en valeur sur les plans culturels et économiques.
Pour les spécialistes, la souveraineté alimentaire passe par la reconnaissance et la promotion de l'ingénierie semencière locale.
Selon Nfamara Diédhiou, chargé de programme de l'Alliance pour la Souveraineté Alimentaire en Afrique de l'Ouest (ASAAO), les médias ont une grande responsabilité dans la promotion des "cultures exotiques" qui ne sont pas adaptées aux climats tropicaux. "Dès qu'on parle d'horticulture, la plupart des gens pensent aux légumes comme la salade, la carotte ou la betterave", explique-t-il sur les ondes d'Iradio.
Ces légumes, souvent originaires de zones tempérées, sont perçus comme des symboles de modernité et de richesse. Or, leur production de semences est très difficile sous un climat tropical. Pour M. Diédhiou, cela entraîne une dépendance constante aux importations, ce qui représente un coût économique important pour le pays.
Pourtant, la solution se trouve dans la valorisation des produits locaux. De nombreuses études ont montré que les légumes africains sont riches en vitamines et en minéraux. M. Diédhiou cite l'exemple des aubergines et des concombres africains, qui sont particulièrement nutritifs.
"Si on veut se focaliser sur des légumes originaires des pays tempérés, on va souffrir. On sera obligé de tout le temps importer", a-t-il affirmé. Il est donc impératif, non seulement de sensibiliser les consommateurs à la richesse nutritionnelle des légumes locaux, mais aussi de les mettre en valeur sur les plans culturels et économiques.
Pour les spécialistes, la souveraineté alimentaire passe par la reconnaissance et la promotion de l'ingénierie semencière locale.
Autres articles
-
Tour international de la Casamance : l’initiateur plaide pour sortir le sud du Sénégal de la zone rouge sur internet
-
4ᵉ opération d’Appel Public à l’Épargne : le Sénégal veut mobiliser 400 milliards FCFA
-
Jeux Olympiques de la Jeunesse 2026 : le COJOJ en mission de sensibilisation à Kolda
-
Distribution de l'eau : SEN’EAU et SENELEC annoncent des perturbations ce samedi
-
Sénégal : le FMI annonce des progrès pour un nouveau programme de prêts et enquête sur les dettes non déclarées





Tour international de la Casamance : l’initiateur plaide pour sortir le sud du Sénégal de la zone rouge sur internet


