Des milliers de jeunes Sénégalais continuent de risquer leur vie en mer pour rejoindre l'Europe, malgré les efforts de l'État pour freiner l'émigration irrégulière. Face à ce drame persistant, l'analyste et consultant Souleymane Diallo, invité de l'émission Jury du dimanche sur iRadio, a appelé à un changement de paradigme. Pour lui, il faut repenser la migration non plus comme un problème à combattre, mais comme une "réalité à organiser et à sécuriser".
Souleymane Diallo a reconnu les efforts du gouvernement, notamment la mise en place d'une stratégie nationale de lutte contre la migration irrégulière et un dispositif de dissuasion des trafiquants. Cependant, il a insisté sur le fait que ces mesures ne sont pas suffisantes.
Selon lui, la première étape est de prendre conscience que la volonté de voyager est une motivation profonde chez la jeunesse sénégalaise. « La première chose que nous avons analysée, nous avons mis sur la table qu’il faut qu’on soit conscient (...) que nos jeunes veulent voyager », a-t-il déclaré. Il déplore l'absence de structures d'accompagnement pour ces jeunes. « Aujourd’hui, il n'y a aucune structure ici au Sénégal qui accompagne la migration », a-t-il affirmé, citant une demande de départ de 59 400 jeunes.
L'analyste a expliqué que si l'État dispose de dispositifs de retour et d'orientation, il n'a aucune structure pour aider ceux qui veulent partir de manière légale et encadrée. Pour remédier à cette lacune, il propose d'encadrer la migration par une loi. Après la stratégie de lutte, il est crucial de « mettre en place un dispositif de loi pour encadrer cette migration » et de créer des structures pour accompagner les jeunes dans leur projet de mobilité.
Souleymane Diallo a reconnu les efforts du gouvernement, notamment la mise en place d'une stratégie nationale de lutte contre la migration irrégulière et un dispositif de dissuasion des trafiquants. Cependant, il a insisté sur le fait que ces mesures ne sont pas suffisantes.
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