Sur un mur du centre de formation de la coopérative Ya Diyi à Loandjili en plein cœur de Pointe-Noire, une grosse abeille est dessinée avec des couleurs vives. Cette image montre combien la domestication et la protection de cet insecte tient à cette coopérative dont Juste Justin Goma Gabou est le promoteur : « Nous sommes en train de faire de l’apiculture. C’est donc la domestication des abeilles en vue d’obtenir du miel, de la cire, la propolis, bref tous les produits issus de la ruche. L’abeille est le meilleur des insectes polinisateurs dans le monde. S’il y a une grande production du maïs, d’arachide, c’est grâce à l’abeille, parce qu’elle pollinise. »
La Coopérative, qui compte 35 membres, dispose à ce jour de 2 000 ruches fabriquées dans ses propres ateliers et qui ont toutes été piégées dans les départements du Kouilou et de la Bouenza au sud du Congo. « Nous avons suffisamment de ruches colonisées, c’est-à-dire des ruches contenant déjà du miel. Mais, nous hésitons à faire de la récolte à forte dose parce que nous n’avons pas encore le dispositif nécessaire pour traiter le miel. Il nous faut une miellerie. C’est cette pièce que nous voulons mettre en place et nous commencerons à produire en grande quantité », informe M. Goma Gabou.
Chez Ya Diyi, 1 500 grammes de miel reviennent à 12 500 francs CFA. C’est un prix très abordable, selon Tchiv Tchivoungou, son responsable communication, qui demande l’appui du gouvernement pour obtenir une certification : « Le gouvernement doit travailler pour nous avoir cette certification parce que le pays est miellifère ; il a des atouts du nord au sud. Quand l’apiculture marche, tout marche parce que l’apiculture entraîne les autres secteurs d’activités. »
Le miel, c’est l’or jaune qui pourra supplanter l’or noir, analyse Bonheur Mvoundi, secrétaire de direction de la coopérative : « Depuis 2016, le miel est considéré comme une matière première, donc l’or jaune. Le jaune c’est déjà une couleur éclatante, ça symbolise tous les bénéfices qu’on aura à gagner. »
La coopération Ya Diyi veut faire du Congo une destination apicole. Elle a mis en place un centre de formation d’une armée d’apiculteurs, selon l’expression de Bieniev Goma Gabou, gestionnaire du centre : « Nous délivrons un certificat d’aptitude professionnelle (CAPA) au bout de neuf mois. »
La coopérative est limitée par les moyens et appelle au soutien de toutes les bonnes volontés pour étendre ses activités.
La Coopérative, qui compte 35 membres, dispose à ce jour de 2 000 ruches fabriquées dans ses propres ateliers et qui ont toutes été piégées dans les départements du Kouilou et de la Bouenza au sud du Congo. « Nous avons suffisamment de ruches colonisées, c’est-à-dire des ruches contenant déjà du miel. Mais, nous hésitons à faire de la récolte à forte dose parce que nous n’avons pas encore le dispositif nécessaire pour traiter le miel. Il nous faut une miellerie. C’est cette pièce que nous voulons mettre en place et nous commencerons à produire en grande quantité », informe M. Goma Gabou.
Chez Ya Diyi, 1 500 grammes de miel reviennent à 12 500 francs CFA. C’est un prix très abordable, selon Tchiv Tchivoungou, son responsable communication, qui demande l’appui du gouvernement pour obtenir une certification : « Le gouvernement doit travailler pour nous avoir cette certification parce que le pays est miellifère ; il a des atouts du nord au sud. Quand l’apiculture marche, tout marche parce que l’apiculture entraîne les autres secteurs d’activités. »
Le miel, c’est l’or jaune qui pourra supplanter l’or noir, analyse Bonheur Mvoundi, secrétaire de direction de la coopérative : « Depuis 2016, le miel est considéré comme une matière première, donc l’or jaune. Le jaune c’est déjà une couleur éclatante, ça symbolise tous les bénéfices qu’on aura à gagner. »
La coopération Ya Diyi veut faire du Congo une destination apicole. Elle a mis en place un centre de formation d’une armée d’apiculteurs, selon l’expression de Bieniev Goma Gabou, gestionnaire du centre : « Nous délivrons un certificat d’aptitude professionnelle (CAPA) au bout de neuf mois. »
La coopérative est limitée par les moyens et appelle au soutien de toutes les bonnes volontés pour étendre ses activités.
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