Les travailleurs de Medis Sénégal peuvent pousser un ouf de soulagement. Après avoir décrié plusieurs fois, les lenteurs pour la relance de la boîte, l’usine pharmaceutique Medis Sénégal a rouvert ses portes, le 3 janvier dernier, annonce la Rfm.
Installée à Thiaroye, en banlieue de Dakar, la seule usine pharmaceutique du Sénégal était à l’arrêt depuis le 15 janvier 2020. L’Etat s’était engagé à investir 3 milliards de francs CFA pour relancer le site et entrer au capital de Médis.
La relance de l’usine pharmaceutique a été plusieurs fois discutée en Conseil des ministres (15 juillet 2020, 27 janvier 2021 et 10 mars 2021). Selon le président Macky Sall, le site est indispensable pour atteindre une « souveraineté durable du Sénégal sur certains médicaments, produits et équipements de première nécessité ». Une liste de molécules considérées comme prioritaires comme le paracétamol, le fer ou les produits utilisés dans la lutte contre le Covid-19 est en train d’être validée par le gouvernement. Avec un objectif : satisfaire, grâce à la production locale, 50 % des besoins nationaux en médicaments d’ici à 2035.
Créée en 1973 sous le premier président sénégalais, Léopold Sédar Senghor, le site, d’abord public, a été tour à tour racheté par Rhône-Poulenc, Aventis, Sanofi et dernièrement Médis Tunisie. Après trois ans d’activité, il a fermé ses portes pour « difficultés financières ».
Installée à Thiaroye, en banlieue de Dakar, la seule usine pharmaceutique du Sénégal était à l’arrêt depuis le 15 janvier 2020. L’Etat s’était engagé à investir 3 milliards de francs CFA pour relancer le site et entrer au capital de Médis.
La relance de l’usine pharmaceutique a été plusieurs fois discutée en Conseil des ministres (15 juillet 2020, 27 janvier 2021 et 10 mars 2021). Selon le président Macky Sall, le site est indispensable pour atteindre une « souveraineté durable du Sénégal sur certains médicaments, produits et équipements de première nécessité ». Une liste de molécules considérées comme prioritaires comme le paracétamol, le fer ou les produits utilisés dans la lutte contre le Covid-19 est en train d’être validée par le gouvernement. Avec un objectif : satisfaire, grâce à la production locale, 50 % des besoins nationaux en médicaments d’ici à 2035.
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