« Les ADF semblent se regrouper et s'entraîner dans la forêt congolaise avec l'intention de revenir en Ouganda », affirme Polly Namaye la porte-parole de la police ougandaise. Elle réfute par ailleurs les informations dénonçant les intrusions des rebelles en Ouganda pour se ravitailler, ainsi que pour recruter de nouveaux membres.
L'armée ougandaise est toujours présente de manière importante à la frontière. Selon nos informations, elle serait aussi entraînée par des forces étrangères dans la montagne Rwenzori afin de mieux sécuriser cette zone stratégique. Malgré les réguliers accrochages avec l'armée congolaise, Polly Namaye assure que la collaboration entre les deux armées se fait sans souci.
Le procès attendu de Mukulu
D'autre part, si les ADF ne sont plus actifs officiellement en Ouganda, le procès de l'ancien leader de la rébellion Jamil Mukulu est toujours très attendu. Arrêté en Tanzanie au printemps 2015, puis transféré en Ouganda, il a été inculpé pour crime contre l'humanité et meurtre de masse.
Mais l'avocat des droits de l'homme Ladislus Rwakafuzi demande à ce que sa présomption d'innocence soit respectée. Il dénonce notamment le fait que Jamil Mukulu soit depuis plus d'un an entre les mains de la police ougandaise, sans avoir été transféré en prison comme le prévoit la loi.
Source: Rfi.fr
L'armée ougandaise est toujours présente de manière importante à la frontière. Selon nos informations, elle serait aussi entraînée par des forces étrangères dans la montagne Rwenzori afin de mieux sécuriser cette zone stratégique. Malgré les réguliers accrochages avec l'armée congolaise, Polly Namaye assure que la collaboration entre les deux armées se fait sans souci.
Le procès attendu de Mukulu
D'autre part, si les ADF ne sont plus actifs officiellement en Ouganda, le procès de l'ancien leader de la rébellion Jamil Mukulu est toujours très attendu. Arrêté en Tanzanie au printemps 2015, puis transféré en Ouganda, il a été inculpé pour crime contre l'humanité et meurtre de masse.
Mais l'avocat des droits de l'homme Ladislus Rwakafuzi demande à ce que sa présomption d'innocence soit respectée. Il dénonce notamment le fait que Jamil Mukulu soit depuis plus d'un an entre les mains de la police ougandaise, sans avoir été transféré en prison comme le prévoit la loi.
Source: Rfi.fr
Autres articles
-
Inondations au Cap-Oriental en Afrique du Sud: «L’eau est montée tellement haut qu’on a des frigos dans les arbres»
-
Présidentielle 2025 en Côte d’Ivoire: le député Antoine Tiémoko Assalé se lance en indépendant
-
Ghana: une association porte plainte contre l'État et sa politique d'expulsion des orpailleurs étrangers
-
«Les années Biya»: l'écrivain camerounais Haman Mana décrypte le parcours présidentiel de Paul Biya
-
À Madagascar, la société civile dénonce l’opacité autour de l’adoption des lois