Treize ans d'existence et le Parlement panafricain n'a toujours pas de pouvoir législatif. A sa création, sous l'impulsion de l'ancien président sud-africain Thabo Mbeki, l'idée était innovante, voire révolutionnaire : un Parlement composé de députés provenant de tous les pays africains, y compris des députés de l'opposition.Dans un premier temps ce Parlement devait faire office d'organe consultatif, et peu à peu obtenir les pleins pouvoirs législatifs.
Mais la transition ne s'est jamais faite. Et pour cause, le Parlement panafricain est perçu par certains comme une menace à la souveraineté des Etats. Par exemple, un Parlement panafricain qui légifèrerait en faveur d'une limitation du nombre de mandats présidentiels.
Aujourd'hui donc le Parlement se limite à être consultatif malgré des propositions intéressantes. Et à Addis Abeba, des voix s'élèvent pour dire que cet organe coûte trop cher pour ce qu'il apporte. Les premiers étant les Sud-Africains qui assurent entièrement les frais de fonctionnement de l'institution.
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