Cité Baraka, Liberté 6 extension. Loin des belles villas, des véhicules tout terrain et des rues pavées, c’est la poussière, la promiscuité, la pauvreté. Amadou à 35 ans : « Je fais des petits commerces comme les marchands ambulants là. Je vais acheter des bagages en ville pour venir ici les revendre et avoir quelque chose pour ma famille. Je suis marié, j’ai une femme et deux enfants. On arrive à manger deux fois par jour. Parfois, trois fois. Mais il y en a d’autres qui n’ont qu’un seul repas par jour. Et ça, c’est vraiment dur ».
A Baraka, les problèmes ne manquent pas. Quelques branchements électriques, mais pas de robinets dans les maisons et seulement deux bornes fontaine pour 2 000 habitants. Aida le sait bien, mais Baraka, ce n’est pas que ça : « Dehors, les gens pensent que c’est un quartier de drogués, de dépravés, de prostituées alors que ce n’est pas ça. Il y en a, mais c’est un quartier certes qui est pauvre, mais les gens sont là et se battent tous les jours. Et on essaie tous les jours de s’en sortir, de sortir la tête de l’eau. Suite....
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