Le principal parti d'opposition tanzanien a déclaré jeudi 11 décembre que plus de 2 000 personnes ont été tuées lors des violences de fin octobre et début novembre, et a réclamé des sanctions contre les responsables qu'il accuse de crimes contre l'humanité.
La présidente Samia Suluhu Hassan a été déclarée gagnante des élections du 29 octobre avec près de 98 % des voix, mais son gouvernement est accusé de fraude et d'avoir orchestré une campagne d'assassinats et d'enlèvements de ses détracteurs en amont du scrutin, ce qui a déclenché des manifestations anti-pouvoir à travers le pays.
Le vice-président du parti d'opposition Chadema, John Heche, a déclaré à la presse que la Tanzanie avait connu «des massacres de plus de 2 000 personnes et plus de 5 000 blessés en l'espace d'une seule semaine ». Il a affirmé que ces violences avaient été perpétrées «avec l'implication directe de l'État» et qu'elles constituaient des «crimes contre l'humanité».
La présidente Samia Suluhu Hassan a été déclarée gagnante des élections du 29 octobre avec près de 98 % des voix, mais son gouvernement est accusé de fraude et d'avoir orchestré une campagne d'assassinats et d'enlèvements de ses détracteurs en amont du scrutin, ce qui a déclenché des manifestations anti-pouvoir à travers le pays.
Le vice-président du parti d'opposition Chadema, John Heche, a déclaré à la presse que la Tanzanie avait connu «des massacres de plus de 2 000 personnes et plus de 5 000 blessés en l'espace d'une seule semaine ». Il a affirmé que ces violences avaient été perpétrées «avec l'implication directe de l'État» et qu'elles constituaient des «crimes contre l'humanité».
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