L'expert en gestion des finances publiques Abdou Karim Sock a dressé un tableau alarmant de la situation économique et budgétaire héritée du régime de Macky Sall. S'exprimant lors de l'émission "Objection" de Sud FM ce dimanche, M. Sock a critiqué avec vigueur la gouvernance financière de l'ancien président de la République Macky Sall, mettant en lumière des chiffres inquiétants et des choix politiques controversés.
Abdou Karim Sock n'a pas mâché ses mots pour décrire l'état des finances publiques. Selon lui, le Sénégal est confronté à des déficits budgétaires et commerciaux « abyssaux », avec une dette publique qui s'élève à 73% du PIB, largement au-dessus des normes communautaires. Il a également souligné des tensions de trésorerie critiques, évoquant « un besoin de financement quotidien de 5 milliards de francs CFA. »
L'expert attribue cette situation à la politique d'endettement massif menée par Macky Sall pour financer des infrastructures de grande envergure. « Les finances publiques sont très mal en point », a-t-il déclaré, critiquant le choix de privilégier des projets clés-en-main réalisés par des entreprises étrangères, au détriment du secteur privé national. Parmi les exemples cités figurent le Bus Rapid Transit (BRT) à 300 milliards de francs CFA et les stades de Diamniadio construits par des entreprises turques.
Abdou Karim Sock a également mis en cause la viabilité économique de ces réalisations, soulignant l'absence d'études de faisabilité et de planification adéquate. De plus, il a critiqué le budget 2024 pour « ses irrégularités », remettant en question sa constitutionnalité.
Face à ce sombre constat, M. Sock plaide pour des réformes d'envergure à travers le nouveau « Projet Souverain »du Président Bassirou Diomaye Faye. Il appelle à une rationalisation rigoureuse des dépenses publiques, un recouvrement effectif des impôts dus, une remise à plat des subventions et des renégociations de contrats publics et d'emprunts.
Toutefois, il a prévenu que les changements ne seront pas immédiats. « Il faudra 2 à 3 ans pour commencer à ressentir les effets concrets de cette nouvelle politique économique », a-t-il souligné. Ainsi, il exhorte les Sénégalais à faire preuve de patience et les autorités à travailler dans la transparence et le respect des normes de bonne gouvernance.
Abdou Karim Sock n'a pas mâché ses mots pour décrire l'état des finances publiques. Selon lui, le Sénégal est confronté à des déficits budgétaires et commerciaux « abyssaux », avec une dette publique qui s'élève à 73% du PIB, largement au-dessus des normes communautaires. Il a également souligné des tensions de trésorerie critiques, évoquant « un besoin de financement quotidien de 5 milliards de francs CFA. »
L'expert attribue cette situation à la politique d'endettement massif menée par Macky Sall pour financer des infrastructures de grande envergure. « Les finances publiques sont très mal en point », a-t-il déclaré, critiquant le choix de privilégier des projets clés-en-main réalisés par des entreprises étrangères, au détriment du secteur privé national. Parmi les exemples cités figurent le Bus Rapid Transit (BRT) à 300 milliards de francs CFA et les stades de Diamniadio construits par des entreprises turques.
Abdou Karim Sock a également mis en cause la viabilité économique de ces réalisations, soulignant l'absence d'études de faisabilité et de planification adéquate. De plus, il a critiqué le budget 2024 pour « ses irrégularités », remettant en question sa constitutionnalité.
Face à ce sombre constat, M. Sock plaide pour des réformes d'envergure à travers le nouveau « Projet Souverain »du Président Bassirou Diomaye Faye. Il appelle à une rationalisation rigoureuse des dépenses publiques, un recouvrement effectif des impôts dus, une remise à plat des subventions et des renégociations de contrats publics et d'emprunts.
Toutefois, il a prévenu que les changements ne seront pas immédiats. « Il faudra 2 à 3 ans pour commencer à ressentir les effets concrets de cette nouvelle politique économique », a-t-il souligné. Ainsi, il exhorte les Sénégalais à faire preuve de patience et les autorités à travailler dans la transparence et le respect des normes de bonne gouvernance.
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