Un accord a été scellé par le Ministre sénégalais de la Pêche et de l'Economie maritime, Oumar GUEYE et le Ministre mauritanien des Pêches et de l'Economie Maritime, Nani OULD CHROUGHA. Selon le communiqué, ce partenariat entre dans le cadre de la définition des modalités pratiques de la mise en œuvre de la coopération entre la République islamique de Mauritanie et la République du Sénégal dans le domaine de la pêche et de l’aquaculture. Ainsi donc, de nouveau acquis ont été obtenus dont 400 licences de 50 mille tonnes, redevance maintenue à 10 euros. Le document évoque des avancées significatives notées par rapport aux précédents accords, confirmant ainsi le respect d’une promesse faite par le Président Macky SALL, lors de sa rencontre en octobre dernier à Saint-Louis, avec les acteurs de la pêche dans le cadre de sa tournée économique dans les régions. La partie mauritanienne pour sa part accorde ainsi un quota de cinquante mille tonnes (50.000 tonnes) par an contre 40 000 tonnes dans le Protocole précédent. Il y va de même pour le nombre des embarcations (pirogues) qui passe de 300 à 400 pirogues ciblant les espèces pélagiques à l’exception du mulet, afin d’approvisionner le marché de Saint-Louis. Toutefois « Six pour cent (6%) de ces embarcations (soit 24) doivent débarquer obligatoirement en Mauritanie pour contribuer à l’approvisionnement du marché mauritanien » lit-on dans le document. Il est annoncé en outre, que les quantités débarquées en Mauritanie ne seront pas comptabilisées dans le quota attribué. Mais aussi les vingt quatre (24) embarcations débarquant en Mauritanie au titre du Protocole opéreront dans les mêmes conditions que les embarcations mauritaniennes. Il est précisé par ailleurs dans le communiqué que les embarcations artisanales de pêche pélagique, autorisées à pêcher dans le cadre du Protocole doivent exercer leurs activités conformément à la réglementation mauritanienne en vigueur et aux dispositions du-dit Protocole. Et d’ajouter « La redevance en espèce est fixée à dix (10) Euros par tonne à pêcher, soit cinq cent mille (500.000) Euros pour les cinquante mille (50.000) tonnes représentant le quota alloué ».
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