L’atelier sous-régional d’évaluation des engagements politiques et stratégiques du Sénégal pour l’abandon des Mutilations génitales féminines a démarré ce lundi 20 février à Mbour. La rencontre s’inscrit dans le cadre de l’appui à la politique de l’Etat dans le domaine de l’abandon ces pratiques dangereuses sur la santé de la femme.
Présidé par Zakaria Sambakhe, le Directeur pays d’ActionAid, la rencontre s’est déroulée sous la présence de l’UNICEF ; de la COSYDEP, des ministères sectoriels (Education nationale, Santé et Action Sociale, jeunesse, Culture ), (…).Active, depuis sa création dans la lutte contre les violences basées sur le genre et les mutilations génitales féminines, l’ONG ActionAid vise à éliminer totalement l’existence de ces pratiques.
Le gouvernement du Sénégal appuie la lutte contre les MGF
D’après le directeur général Zakaria Sambakhe, « le Président de la République Macky Sall, a très tôt, apporté une réponse précoce et multidimensionnelle qui prend en compte, la maîtrise du phénomène, ses fondements culturels pour ensuite prendre une ou des options fortes pour promouvoir son abandon ».
Poursuivant, il a souligné le fait que les mutilations génitales féminines sont une pratique traditionnelle profondément ancrée, qui a de graves répercussions sur la santé des jeunes filles et des femmes. « C’est pourquoi, le gouvernement du Sénégal s’est engagé depuis des décennies à protéger les femmes et les filles de cette pratique. Cette volonté politique s’est manifestée à travers l’adoption en 1999 de la loi N° 99-05 du 29 Janvier 1999, qui interdit l’excision, la mise en œuvre de trois plans d’action nationaux 2000 - 2005 et 2010 – 2015 et d’une stratégie nationale 2022- 2030 », a relaté M. Sambakhe .
Des solutions pour zéro MGF au Sénégal
Ladite stratégie nationale a pour but « de bâtir un Sénégal sans MGF, où toutes les femmes et les filles jouissent de leur droit à l’intégrité physique ». Ainsi, elle a mis au point des solutions et des actions pour les sept (7) années qui vont aboutir à l'abandon des MGF. Mais les défis restent énormes. « À ce jour, 7059 communautés ont procédé à des déclarations publiques d’abandon de l’excision. Le principal défi que nous devons relever est de transformer les normes sociales pour l’abandon total des MGF. Pour cela, nous devons appuyer la mise en œuvre de la stratégie nationale 2022 - 2030, intensifier la communication, le plaidoyer et la mobilisation , accompagner les communautés par la mise en place de mécanisme de suivi des déclarations publiques d’abandon des MGF, renforcer l’information et l’éducation aux droits humains, (…) », a affirmé Zakaria Sambakhe.
Au Sénégal, selon l'enquête démographique et de santé continue 2019, la prévalence des MGF est de 16% pour les filles de moins de 15 ans avec de fortes diversités régionales. Les régions les plus touchées sont le Nord, le Sud et le Sud Est.
Présidé par Zakaria Sambakhe, le Directeur pays d’ActionAid, la rencontre s’est déroulée sous la présence de l’UNICEF ; de la COSYDEP, des ministères sectoriels (Education nationale, Santé et Action Sociale, jeunesse, Culture ), (…).Active, depuis sa création dans la lutte contre les violences basées sur le genre et les mutilations génitales féminines, l’ONG ActionAid vise à éliminer totalement l’existence de ces pratiques.
Le gouvernement du Sénégal appuie la lutte contre les MGF
D’après le directeur général Zakaria Sambakhe, « le Président de la République Macky Sall, a très tôt, apporté une réponse précoce et multidimensionnelle qui prend en compte, la maîtrise du phénomène, ses fondements culturels pour ensuite prendre une ou des options fortes pour promouvoir son abandon ».
Poursuivant, il a souligné le fait que les mutilations génitales féminines sont une pratique traditionnelle profondément ancrée, qui a de graves répercussions sur la santé des jeunes filles et des femmes. « C’est pourquoi, le gouvernement du Sénégal s’est engagé depuis des décennies à protéger les femmes et les filles de cette pratique. Cette volonté politique s’est manifestée à travers l’adoption en 1999 de la loi N° 99-05 du 29 Janvier 1999, qui interdit l’excision, la mise en œuvre de trois plans d’action nationaux 2000 - 2005 et 2010 – 2015 et d’une stratégie nationale 2022- 2030 », a relaté M. Sambakhe .
Des solutions pour zéro MGF au Sénégal
Ladite stratégie nationale a pour but « de bâtir un Sénégal sans MGF, où toutes les femmes et les filles jouissent de leur droit à l’intégrité physique ». Ainsi, elle a mis au point des solutions et des actions pour les sept (7) années qui vont aboutir à l'abandon des MGF. Mais les défis restent énormes. « À ce jour, 7059 communautés ont procédé à des déclarations publiques d’abandon de l’excision. Le principal défi que nous devons relever est de transformer les normes sociales pour l’abandon total des MGF. Pour cela, nous devons appuyer la mise en œuvre de la stratégie nationale 2022 - 2030, intensifier la communication, le plaidoyer et la mobilisation , accompagner les communautés par la mise en place de mécanisme de suivi des déclarations publiques d’abandon des MGF, renforcer l’information et l’éducation aux droits humains, (…) », a affirmé Zakaria Sambakhe.
Au Sénégal, selon l'enquête démographique et de santé continue 2019, la prévalence des MGF est de 16% pour les filles de moins de 15 ans avec de fortes diversités régionales. Les régions les plus touchées sont le Nord, le Sud et le Sud Est.
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