Le beau-frère de l’ancien Président Macky Sall et ex-ministre du Développement communautaire, Mansour Faye, a passé sa première nuit en prison hier lundi 26 mai, après son audition par la Commission d’instruction de la Haute Cour de Justice. Il a été placé sous mandat de dépôt pour « complicité de détournement de deniers publics » portant sur un montant de 2 749 927 498 francs CFA, dans le cadre de la gestion des fonds de riposte contre la Covid-19.
Une proposition de caution a pourtant été faite pour éviter la détention provisoire : un terrain à usage agricole situé à Sébikotane, évalué à 5 milliards de francs CFA. Ce bien, appartenant à Macky Sall, est d’ailleurs mentionné dans sa déclaration de patrimoine. Mais cette offre a été rejetée par la Commission d’instruction.
L’affaire s’inscrit dans le cadre de la gestion du Fonds de riposte et de solidarité à la Covid-19. Le rapport de la Cour des comptes avait relevé un surplus facturé sur les achats de riz. L’enquête, menée par la Division des investigations criminelles (DIC), a mis en lumière des écarts dans la gestion de l’enveloppe de 69 milliards allouée à son ministère pour l’aide alimentaire.
Entendu par les enquêteurs, le directeur de l’administration générale et de l’équipement (DAGE) du ministère avait précisé que seuls 10 milliards étaient logés sur un compte propre au département, tandis que les 59 milliards restants étaient gérés par la Direction générale du Budget, sous la supervision du coordonnateur du ministère. Il a aussi affirmé que les paiements étaient effectués sur la base de pièces justificatives transmises par Mansour Faye lui-même.
Face à ces éléments, le parquet général a conclu qu’une information judiciaire s’imposait, rappelant que l’ex-ministre est justiciable devant la Haute Cour de Justice. Mansour Faye rejoint ainsi d’autres anciens membres du gouvernement, dont Ndèye Saly Diop Dieng, Sophie Gladima, Ismaïla Madior Fall et Moustapha Diop, également entendus ou inculpés dans le cadre d’enquêtes sur la gestion des ressources publiques sous le régime précédent.
Une proposition de caution a pourtant été faite pour éviter la détention provisoire : un terrain à usage agricole situé à Sébikotane, évalué à 5 milliards de francs CFA. Ce bien, appartenant à Macky Sall, est d’ailleurs mentionné dans sa déclaration de patrimoine. Mais cette offre a été rejetée par la Commission d’instruction.
L’affaire s’inscrit dans le cadre de la gestion du Fonds de riposte et de solidarité à la Covid-19. Le rapport de la Cour des comptes avait relevé un surplus facturé sur les achats de riz. L’enquête, menée par la Division des investigations criminelles (DIC), a mis en lumière des écarts dans la gestion de l’enveloppe de 69 milliards allouée à son ministère pour l’aide alimentaire.
Entendu par les enquêteurs, le directeur de l’administration générale et de l’équipement (DAGE) du ministère avait précisé que seuls 10 milliards étaient logés sur un compte propre au département, tandis que les 59 milliards restants étaient gérés par la Direction générale du Budget, sous la supervision du coordonnateur du ministère. Il a aussi affirmé que les paiements étaient effectués sur la base de pièces justificatives transmises par Mansour Faye lui-même.
Face à ces éléments, le parquet général a conclu qu’une information judiciaire s’imposait, rappelant que l’ex-ministre est justiciable devant la Haute Cour de Justice. Mansour Faye rejoint ainsi d’autres anciens membres du gouvernement, dont Ndèye Saly Diop Dieng, Sophie Gladima, Ismaïla Madior Fall et Moustapha Diop, également entendus ou inculpés dans le cadre d’enquêtes sur la gestion des ressources publiques sous le régime précédent.
Autres articles
-
Crise à l’Université : l’AEEMS s’inquiète des tensions et appelle au dialogue et à la retenue
-
Baisse des prix du carburant : les nouveaux tarifs appliqués dès ce samedi
-
Kolda : le conseil départemental adopte un budget 2026 de plus de 500 millions FCFA
-
Vol de bétail à Bambilor : la Gendarmerie interpelle un individu, huit (8) vaches récupérées
-
PASTEF consacre la journée du 7 décembre aux Martyrs et victimes de la répression




Crise à l’Université : l’AEEMS s’inquiète des tensions et appelle au dialogue et à la retenue


