Connaîtra-t-on aujourd’hui l’épilogue dans cette affaire ? Il y en a deux en fait : tentative d’empoisonnement et tentative de coup d’Etat. Onze mois après le non-lieu du juge Angelo Houssou qui s’est réfugié aux Etats-Unis, dix mois après la décision confirmative de la cour d’appel, la Cour suprême va dire si la procédure a été régulière et si la loi a bien été appliquée.
Deux solutions, soit elle rejette le pourvoi et c’est la fin de la procédure, les six personnes emprisonnées doivent être libérées ; soit elle casse les arrêts de la cour d’appel et dans ce cas, elles sont maintenues en détention et l’instruction peut être reprise à zéro.
« Nous faisons confiance à la justice de notre pays »
Dix mois donc que Zoubérath Kora, nièce et ancienne gouvernante du président, son médecin personnel Ibrahim Mama Cissé, l’ancien ministre Soumanou Moudjaïdou, le garde du corps Adjani Sika Bachirou, poursuivis pour tentatives d’empoisonnement ; et pour atteinte à la sûreté de l’Etat, Johannès Dagnon, conseiller financier de Talon et le commandant en chef Zomahoun, de l’escorte présidentielle attendent dans six prisons du pays.
Leurs avocats dénoncent une détention illégale et arbitraire. « On joue gros », estime l’un d’eux. Les défenseurs du chef de l’Etat préfèrent ne pas s’exprimer avant la décision de la plus haute juridiction. Ils déclarent seulement comme tous les avocats : « Nous faisons confiance à la justice de notre pays ».
Source : Rfi.fr
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