Un groupe de motards ouvre la marche qui réunit près de 2 000 manifestants. Après une série d'attaques très violentes contre plusieurs femmes et enfants à travers l'Afrique du Sud, les hommes sont appelés à sortir de leur silence, et à agir pour défendre les plus vulnérables.
« Nous les hommes, nous sommes le problème, je le vois tous les jours, quand des hommes touchent des femmes, ou qu'ils utilisent leurs privilèges masculins pour rabaisser les femmes », explique Andrew qui est venu avec son équipe de foot.
La violence, les femmes sud-africaines l'endurent au quotidien. Dans la rue, dans les transports, et jusque dans leur couple. « Je suis une victime ou plutôt une survivante d'une tentative de viol. Ces affaires sont très rarement suivies d'une plainte comme dans mon cas. J'ai voulu porter plainte, mais je n'ai reçu aucun soutien, alors j'ai abandonné », témoigne Siphokazi, la voix étouffée.
Jacob Zuma s'inquiète « d'une grave crise »
Un peu plus loin, Alloy tient dans ses bras son petit garçon. « J'essaie de faire ma part du travail avec lui pour qu'il comprenne que les femmes sont nos égales », raconte-t-il.
Zana, elle, espère que les hommes réunis lors de cette marche prendront réellement leurs responsabilités. « Cela fait trop longtemps qu'on nous a dit de nous taire, de nous comporter comme des femmes, d'avoir du respect, d'être humbles, de prier quand on a un problème. Nous sommes en colère, s’emporte-t-elle. Nos sœurs meurent tous les jours et personne n'est en sécurité. En Afrique du Sud, les hommes sont considérés comme des leaders, alors ils doivent montrer l'exemple aux plus jeunes ».
Il y a quelques jours, le président Jacob Zuma s'est inquiété de cette « grave crise dans le pays ». Il s'exprimait à l'occasion des funérailles d'une petite fille de trois ans, violée et assassinée dans la province du Cap.
« Nous les hommes, nous sommes le problème, je le vois tous les jours, quand des hommes touchent des femmes, ou qu'ils utilisent leurs privilèges masculins pour rabaisser les femmes », explique Andrew qui est venu avec son équipe de foot.
La violence, les femmes sud-africaines l'endurent au quotidien. Dans la rue, dans les transports, et jusque dans leur couple. « Je suis une victime ou plutôt une survivante d'une tentative de viol. Ces affaires sont très rarement suivies d'une plainte comme dans mon cas. J'ai voulu porter plainte, mais je n'ai reçu aucun soutien, alors j'ai abandonné », témoigne Siphokazi, la voix étouffée.
Jacob Zuma s'inquiète « d'une grave crise »
Un peu plus loin, Alloy tient dans ses bras son petit garçon. « J'essaie de faire ma part du travail avec lui pour qu'il comprenne que les femmes sont nos égales », raconte-t-il.
Zana, elle, espère que les hommes réunis lors de cette marche prendront réellement leurs responsabilités. « Cela fait trop longtemps qu'on nous a dit de nous taire, de nous comporter comme des femmes, d'avoir du respect, d'être humbles, de prier quand on a un problème. Nous sommes en colère, s’emporte-t-elle. Nos sœurs meurent tous les jours et personne n'est en sécurité. En Afrique du Sud, les hommes sont considérés comme des leaders, alors ils doivent montrer l'exemple aux plus jeunes ».
Il y a quelques jours, le président Jacob Zuma s'est inquiété de cette « grave crise dans le pays ». Il s'exprimait à l'occasion des funérailles d'une petite fille de trois ans, violée et assassinée dans la province du Cap.
Autres articles
-
Présidentielle en Mauritanie: Mohamed Ould Ghazouani candidat à sa propre succession
-
Burkina Faso: les médias BBC et Voice of America suspendus deux semaines
-
Insécurité alimentaire : plus de 282 millions de personnes touchées en 2023
-
Mali: la prolongation de la transition, objectif inavoué du dialogue inter-Maliens?
-
Mauritanie: l'ex-président Mohamed Ould Abdel Aziz entend déposer sa candidature, même depuis sa prison