Lors de la campagne de Cyril Ramaphosa pour prendre la tête de l’ANC en 2017, près de 30 000 euros ont été versés par une compagnie engluée dans des scandales de corruption. Le président a à nouveau plaidé l’ignorance.
« Oui, je savais que des fonds étaient levés. Mais je n’ai jamais été informé de tous les détails concernant le financement de la campagne » affirme-t-il, alors que la médiatrice de la République lui reproche d’avoir trompé le Parlement en affirmant que la somme n’avait pas été utilisée pour la campagne.
Tout en rappelant son respect pour l’institution, le chef de l’État considère qu’il ne peut pas accepter le rapport de la médiatrice. Il « estime que le rapport est irrévocablement biaisé » et qu’il contient « de nombreuses approximations factuelles ». En conséquence, Cyril Ramaphosa juge « nécessaire que les tribunaux du pays prennent une décision finale et impartiale ».
« On ne peut pas fermer les yeux »
Dans les rues de Johannesburg, on ne sait pas trop quoi penser de ces révélations. John attend une enquête de la justice « pour déterminer si tout a été fait dans les règles » et espère que cela permettra d’y voir plus clair. « Mais on ne peut pas fermer les yeux quand on connaît les antécédents du gouvernement sud-africain. Donc, c’est très bien d’avoir une deuxième opinion et on verra ce qui se passera ».
Pour d’autres électeurs, comme Bryan, le doute plane : « Je ne suis pas étonné qu’il soit touché par les scandales, je m’y attendais. Quand on voit d’où l’on vient, les problèmes de ce pays ... ce n’est pas une surprise. Moi je suis très sceptique à propos de tout ça ».
Cyril Ramaphosa a réitéré ses promesses de lutte contre la corruption. Et il espère qu’une procédure accélérée permettra aux tribunaux de trancher rapidement le dossier.
« Oui, je savais que des fonds étaient levés. Mais je n’ai jamais été informé de tous les détails concernant le financement de la campagne » affirme-t-il, alors que la médiatrice de la République lui reproche d’avoir trompé le Parlement en affirmant que la somme n’avait pas été utilisée pour la campagne.
Tout en rappelant son respect pour l’institution, le chef de l’État considère qu’il ne peut pas accepter le rapport de la médiatrice. Il « estime que le rapport est irrévocablement biaisé » et qu’il contient « de nombreuses approximations factuelles ». En conséquence, Cyril Ramaphosa juge « nécessaire que les tribunaux du pays prennent une décision finale et impartiale ».
« On ne peut pas fermer les yeux »
Dans les rues de Johannesburg, on ne sait pas trop quoi penser de ces révélations. John attend une enquête de la justice « pour déterminer si tout a été fait dans les règles » et espère que cela permettra d’y voir plus clair. « Mais on ne peut pas fermer les yeux quand on connaît les antécédents du gouvernement sud-africain. Donc, c’est très bien d’avoir une deuxième opinion et on verra ce qui se passera ».
Pour d’autres électeurs, comme Bryan, le doute plane : « Je ne suis pas étonné qu’il soit touché par les scandales, je m’y attendais. Quand on voit d’où l’on vient, les problèmes de ce pays ... ce n’est pas une surprise. Moi je suis très sceptique à propos de tout ça ».
Cyril Ramaphosa a réitéré ses promesses de lutte contre la corruption. Et il espère qu’une procédure accélérée permettra aux tribunaux de trancher rapidement le dossier.
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