Nelson Mandela et l’ex-président sud-africain Frederik De Klerk reçoivent conjointement le prix Nobel de la paix, le 10 décembre 1993 à Oslo.
Frederik De Klerk justifie l'apartheid et la logique de séparation raciale. Dans une interview télévisée diffusée sur CNN, il défend notamment le principe des bantoustans : ces territoires que le régime ségrégationniste avait assignés aux populations noires. Le dernier président de l'Afrique du Sud non-démocratique affirme que « le concept consistant à créer - comme les Tchèques et les Slovaques l'ont aujourd'hui - ou à dire que l'unité ethnique, avec une culture, avec une langue, où chacun peut être heureux et combler ses aspirations démocratiques en ayant son propre État, cela n'est pas répugnant ».
Pour les analystes, ces propos montrent bien que pour Frederik De Klerk l'apartheid est un concept valide. Ses mots ont donc provoqué de nombreuses réactions indignées. Une organisation pour la défense de la Constitution sud africaine, a demandé à l'ex-chef d'Etat de rétracter ses propos.
Sur les réseaux sociaux sud-africains, beaucoup se sont dits extrêmement choqués. Certains ont appelé à ce qu'on lui retire son prix Nobel de la paix. La Fondation De Klerk a bien tenté d'expliquer que les propos de l'ancien président ont été mal compris, les commentaires furieux ont continué d'alimenter les discussions sur twitter et sur les ondes des radios, rappelant parfois que les Nations unies ont défini l'apartheid comme un crime contre l'humanité.
Source: RFI
Pour les analystes, ces propos montrent bien que pour Frederik De Klerk l'apartheid est un concept valide. Ses mots ont donc provoqué de nombreuses réactions indignées. Une organisation pour la défense de la Constitution sud africaine, a demandé à l'ex-chef d'Etat de rétracter ses propos.
Sur les réseaux sociaux sud-africains, beaucoup se sont dits extrêmement choqués. Certains ont appelé à ce qu'on lui retire son prix Nobel de la paix. La Fondation De Klerk a bien tenté d'expliquer que les propos de l'ancien président ont été mal compris, les commentaires furieux ont continué d'alimenter les discussions sur twitter et sur les ondes des radios, rappelant parfois que les Nations unies ont défini l'apartheid comme un crime contre l'humanité.
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